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En rénovation, le Palais omnisports de Paris-Bercy se cherche un nom de marque

Publié le 30 octobre 2014

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La direction du Palais omnisports de Paris-Bercy espère trouver au début de l'année prochaine un partenaire à qui céder le nom de son stade. Cette pratique, appelée « naming » est très répandue dans ce genre de projet et permettrait de sécuriser le plan de financement du chantier de rénovation de cette salle, dont les travaux sont estimés à 140 millions d'euros.
En rénovation, le Palais omnisports de Paris-Bercy se cherche un nom de marque - Batiweb

« Nous espérons soumettre début 2015 voire au printemps un nom à l'approbation de la mairie de Paris qui est propriétaire de la salle », a affirmé le directeur général du Palais omnisports de Paris-Bercy,  Julien Collette, lors d'une conférence de presse.

Pratique de plus en plus répandue, le « naming » - cession à une marque du nom d'un stade - doit permettre de sécuriser le plan de financement du chantier de rénovation de la plus grande salle omnisports de l'Hexagone. Entamé en mars, ce vaste lifting de la salle est évalué à 140 millions d'euros et doit s'achever fin septembre 2015.

Pour mener à bien la mue du POPB qui passera de 17 000 à 20 300 places au maximum dans sa configuration concert, la direction a contracté un emprunt de 125 millions d'euros. Le reste des dépenses est assuré par des fonds propres.

1 à 2 millions d'euros de bénéfices par an

En donnant un nom de marque à son Palais omnisports, Julien Colette espère reproduire les succès de l'O2 Arena de Londres ( l'entreprise de télécommunications O2 y a investi 6 millions de livres par an, soit 7,6 millions d'euros, ndlr.), hôte du Masters de tennis ou celui du Barclays Center à New York occupé notamment par les Nets de Brooklyn (NBA).

Ce montage a été imaginé pour ne pas utiliser de fonds publics et ne pas augmenter les prix de mise à disposition de la salle.

A partir de 2017, voire 2018, Bercy devrait générer 1 à 2 millions d'euros de bénéfices par an, selon Julien Collette.

Même aspect extérieur

Inauguré en 1984, Bercy, avait besoin de transformations pour rester attractive et s'aligner sur les arénas étrangères, plus récentes. A terme, l'aspect extérieur du POPB ressemblera beaucoup à son architecture actuelle.

« Construire un nouveau bâtiment aurait fait peur aux gens », estime l'architecte Daniel Vaniche, qui veut en faire un « véritable lieu de vie qui dialogue avec l'extérieur ».

Aménagement de restaurants et poursuite de la modernisation de la patinoire Sonja-Henie sont notamment prévus dans la deuxième phase des travaux, qui doit reprendre le 9 décembre prochain.

La première phase s'est achevée le 13 octobre pour permettre la tenue du tournoi de tennis masculin et une trentaine de concerts. Elle a consisté en la démolition des marches géantes en granit prisées par les skateurs et la création d'une passerelle extérieur reliant la salle au belvédère du parc de Bercy.

C.T (avec AFP)

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