Le projet de Grand Stade de rugby connaît des avancées majeures
A cette occasion, la FFR et le groupement Ibelys (composé de Icade, Besix et Engie) ont finalisé le contrat de Conception – Promotion - Construction – Maintenance du Grand Stade, qui détaille notamment les caractéristiques techniques du Stade.
« C'est un moment fondateur, a déclaré le président de la FFR Pierre Camou. Cela fait sept ans que nous avons lancé le travail (...) et je suis très fier de signer avec Ibelys », a-t-il ajouté.
La FFR en a profité pour faire part à la presse d'une « avancée majeure » du projet, avec la déclaration d'intérêt de la Caisse des dépôts et consignation. Celle-ci prend en effet « une participation minoritaire, significative et d’un niveau comparable à celui de la FFR en tant qu’investisseur financier », dans la société de projet qui sera créée pour la construction et l’exploitation de l’enceinte.
« La FFR se félicite de l’arrivée à ses côtés de cet acteur majeur et actif du financement de projet en France. La FFR et la CDC vont pouvoir avancer conjointement sur la structuration du plan de financement et la recherche d’un ou plusieurs partenaires pour compléter le tour de table », a expliqué la Fédération française de rugby, dans un communiqué.
« Bien plus qu'un stade »
« Il s'agit d'un projet sportif novateur et il a bien avancé. Ce n'est plus qu'un projet sportif, c'est bien plus », a assuré Manuel Valls. « C'est un projet qui concerne tout un territoire et il a franchi aujourd'hui une nouvelle étape », a-t-il ajouté.Afin que le projet ne soit pas déconnecté de son environnement, le territoire et l'agglomération lancent un appel à manifestation d'intérêt « Bien plus qu’un stade : une destination au SUD du Grand Paris ». L'objectif est de proposer des projets, participant à la création d'un véritable lieu de vie autour du stade.
Toujours dans cette même optique : la fréquence des trains RER D entre Paris, le Grand Stade et Evry sera doublée à partir de fin 2018. L'équipement sera aussi desservi directement par le Tram-train Massy-Evry.
Le stade souhaité par la Fédération française devrait abriter quelque 82 000 places et être doté d'un toit rétractable et d'une pelouse amovible. Le contrat signé vendredi indique un « coût garanti » de 581 millions d'euros hors taxes.
Mais depuis sa naissance en 2009, ce projet a été confronté à de nombreux vents contraires et oppositions marquées, jusqu'au sein même de la Fédération.
« Nombreux sont ceux qui ont douté de la réalité de ce stade. Nous y avons toujours cru et l'histoire nous donnera raison », a toutefois assuré le président d'Ibelys Jean Polet.
C.T (avec AFP)
© FFR
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