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Point de vue : les ponts thermiques au cœur de la RT 2012

Publié le 26 janvier 2011

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Spécialiste des rupteurs de ponts thermiques, Schöck France, par la voix de son Directeur, Raphaël Kieffer, présente sa vision de la RT 2012 et l’importance de repenser rapidement l’approche constructive pour une meilleure performance énergétique du bâti.
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RT 2012 : des ambitions affirmées, un challenge à portée de main

La nouvelle réglementation thermique issue du Grenelle de l’Environnement représente un véritable engagement et un véritable défi pour l’ensemble des acteurs de la construction.  Fixant un seuil de consommation énergétique de 50 kWhep/m2/an la RT 2012 marque le plus grand saut énergétique de ces 30 dernières années.

Si l’on se limitait aux chiffres, la réalisation de cet objectif pourrait paraître difficile à atteindre mais les solutions techniques existent d’ores et déjà. Il s’agit donc aujourd’hui de repenser l’approche constructive pour mettre en œuvre de manière cohérente les outils existants.

Lutter contre les ponts thermiques : une exigence de moyen

Les rupteurs Schöck Rutherma® sont sous avis techniques du CSTB depuis 1992. C’est seulement depuis la mise en œuvre de la RT 2005 que le marché a pris conscience de la nécessité d’assurer une isolation complète de l’enveloppe du bâtiment et de recourir à nos solutions. La RT 2012 va beaucoup plus loin dans le domaine car le traitement des ponts thermiques devient une obligation de moyen ! Rompre les ponts thermiques ne relève plus simplement d’un choix financier, architectural ou d’un engagement du maitre d’œuvre en faveur de l’environnement, cela devient un impératif réglementaire. Désormais, la somme des déperditions des ponts thermiques doit être inférieure à 0,28 W/(m²SHONRT.K). Les ponts thermiques des liaisons entre les planchers intermédiaires et les murs extérieurs ne doivent pas excéder 0,6 W/(ml.K).

Déployer une nouvelle approche constructive

Avec l’introduction de l’indicateur Bbio, qui représente en quelque sorte, la performance énergétique du bâti, la RT 2012 conduit à repenser l’approche constructive. Pour concevoir un bâtiment énergétiquement très performant, des échanges entre architecte et bureau d’études thermiques seront nécessaires dès les premiers stades de la conception. En effet, il est quasiment impossible d’atteindre les 50 kWhEP/m²/an lorsque la conception du bâti a été réalisée au mépris de la performance énergétique. Les thermiciens devront donc être associés au projet de construction bien plus tôt dans la conception d’un ouvrage que la pratique moyenne actuelle.

Informer et former les acteurs de la construction

Les rupteurs Schöck, adaptés pour l’isolation thermique par l’intérieur, par l’extérieur ou répartie, permettent aux acteurs de la construction d’atteindre, voire de dépasser les objectifs fixés par la nouvelle réglementation. Par exemple, nos dernières générations de rupteurs, commercialisées en Allemagne notamment, sont certifiées par l’institut Passiv’Haus et utilisée dans des bâtiments à énergie positive. Aujourd’hui notre longue expérience acquise en France et à travers toute l’Europe, nous permet de ne pas nous focaliser sur notre métier d’industriel (même si l’innovation demeure notre moteur) mais d’être également en mesure d’accompagner nos clients et toutes les parties prenantes d’un projet dans la mise en œuvre de ces produits.

En effet, si la plupart des équipements permettant d’atteindre les exigences de la RT 2012 sont déjà disponibles il reste toujours un grand nombre de professionnels à les méconnaitre les technologies disponibles sur le marché et notamment leurs conditions de mise en œuvre. C’est pourquoi, plus que de proposer la gamme de rupteurs la plus performante du marché, Schöck France met un point d’honneur, depuis plusieurs années, à informer l’ensemble des acteurs de la construction et à accompagner ses clients dès les premières réflexions sur leurs projets jusqu’à la mise en œuvre des rupteurs.

Ecologie et économie

Des études publiées récemment dans la presse ont mis en avant le fait que la mise en œuvre de la RT 2012 occasionnerait un surcout d’environ 15 à 20 %. Il est cependant important de relativiser la hausse du coût de construction. En effet, si le coût de construction d’un bâtiment basse consommation est plus élevé, le surcoût est compensé par les économies d’énergies réalisées sur le long terme. Ainsi, avec une durée moyenne d’emprunt bancaire située autour de 20 ans, les investissements environnementaux seront rentabilisé avant le terme du remboursement. Certes, cela représente également un changement pour les propriétaires mais ce changement est nécessaire à la préservation de notre environnement.

Schöck Rutherma

Sous avis technique du CSTB, le rupteur de ponts thermiques Schöck Rutherma® est un élément pré-fabriqué d'un mètre de longueur, la hauteur correspondant à l'épaisseur de la dalle (16-25 cm) composé d’un corps isolant et d’armatures pour la reprise des sollicitations de structure. Le corps isolant des rupteurs Rutherma® est fabriqué à partir de Neopor®, une mousse de polystyrène expansé (PSE) graphitée dont la conductibilité est de 0,031 W/(mK). Les sollicitations dues aux moments fléchissants et/ou aux efforts tranchants sont transmises par un réseau d'armatures passant à travers l’isolant. Intégrés au gros oeuvre, les rupteurs ne souffrent d'aucun risque de détérioration et ne nécessitent aucun entretien.

Raphaël Kieffer, Directeur de Schöck France

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