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Pour accélérer le solaire en France, plus de foncier à mobiliser ?

Publié le 23 septembre 2022

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Lors d'un déplacement à Saint-Nazaire ce jeudi, le président Emmanuel Macron multipliait les annonces concernant le déploiement des énergies renouvelables en France. Parmi elles : la mobilisation d'un maximum de foncier pour dynamiser les installations solaires, en perte de vitesse dans le pays sur l'année 2022.
Pour accélérer le solaire en France, plus de foncier à mobiliser ? - Batiweb

Ce jeudi 22 septembre, Emmanuel Macron se rendait à Saint-Nazaire, accompagné des ministres de la Transition écologique et de la Transition énergétique. Au programme : l’inauguration du premier parc éolien en mer, projet ô combien épineux durant l’entre-deux tours des présidentielles

L’occasion pour le Président de la République d’encourager l’éolien, notamment terrestre, dans le coup d’accélérateur gouvernemental aux énergies renouvelables. Plan qui s’affirme d’ailleurs, entre urgence climatique et crise énergétique, et dont le contenu devrait être révélé en conseil des ministres ce lundi 26 septembre. 

 

Une chose est certaine, par l’abandon des énergies carbonées, la France va augmenter ses besoins en électricité de « 40 % d'ici 2050 », rappelait Emmanuel Macron.

Développer le solaire sur les routes, voies ferrées... et les terres agricoles

 

Si l’éolien est un levier important dans sa transition vers les renouvelables, le pays entend bien miser également sur le solaire, qui enregistre une baisse d’installations en 2022

C’est pour cette raison que « dans les prochains mois et les prochaines années, nous installerons plus de panneaux solaires en identifiant tous les espaces qui s'y prêtent, en ville, au bord des routes », a indiqué le président. 

Emmanuel Macron citait notamment les grands parkings, où les panneaux solaires peuvent « générer des revenus complémentaires ». Sans compter les bords d’autoroute et de voies ferrées, où les panneaux permettent de « protéger la beauté des paysages, tout en développement du renouvelable », soutient-il.

Mais il n’y a pas que les 843 friches industrielles et urbaines listées par l’Ademe, qui sont capables d’accueillir le photovoltaïque. 

L’occupant de l’Elysée souhaite également « qu'on puisse avancer sur l'agrovoltaïsme », ou, en plus clair, le déploiement du photovoltaïque sur les terres agricoles. Il s’agirait selon le président d’un « potentiel très important de complément de revenus » pour les agriculteurs. Emmanuel Macron insiste toutefois sur le fait que ce gisement électrique ne se substitue pas à la production alimentaire. 

Pour l’heure, le gouvernement devrait présenter un amendement au projet de loi EnR, avant son passage au Sénat. Le texte devrait comprendre les concertations menées par le gouvernement avec le Conseil de l'agriculture française et les jeunes agriculteurs. 

Le syndicat des professionnels de l'énergie solaire Enerplan, n’a pas en tout cas pasc tardé à se réjouir de ce projet. Pour l'organisme, l'agrovoltaïsme est une nouveauté importante, « car nous n'aurons pas d'autre choix pour atteindre nos objectifs (climat et énergie), et c'est intelligent car utile pour l'agriculture comme pour l'énergie ». 


Virginie Kroun
Photo de Une : Adobe Stock

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