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Remaniement ministériel : François de Rugy reprend les rênes de la Transition écologique et solidaire

Publié le 04 septembre 2018

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Une semaine après la démission de Nicolas Hulot, le Président de la République a annoncé ce 4 septembre l’arrivée de François de Rugy au poste de ministre de la Transition écologique et solidaire. Président de l’Assemblée nationale depuis le 27 juin 2017, ce dernier semble plus que légitime dans cette nouvelle fonction, étant lui-même à l’origine de la création du Parti écologiste en 2015. Tous les détails.
Remaniement ministériel : François de Rugy reprend les rênes de la Transition écologique et solidaire  - Batiweb
Voilà qui devrait rassurer la Fédération française du bâtiment (FFB) et la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) ! Après la démission de Nicolas Hulot la semaine dernière, les deux organismes s’étaient empressés d’alerter le gouvernement quant à la nécessité de mener à bien le Plan de rénovation malgré tout.

Or, ce 4 septembre, c’est un écologiste convaincu qui a été nommé pour prendre la suite du ministre démissionnaire : François de Rugy. Si aucun commentaire supplémentaire n’a été formulé par l’Élysée, le parcours du successeur de Nicolas Hulot parle de lui-même.

Aujourd’hui âgé de 44 ans, François de Rugy a adhéré dès 1991 à Génération écologie, puis aux Verts en 1997. D’abord nommé secrétaire général adjoint du Groupe radical, citoyen et vert à l’Assemblée nationale, il est élu député en 2007. Par la suite, il fonde son propre parti, Écologistes !, en 2015. Rebaptisé Parti écologiste l’année suivante, celui-ci se veut partisan d’une politique de centre-gauche.

Participant à la primaire citoyenne de 2017, François de Rugy ne récolte que 3,82% des voix et soutient finalement Emmanuel Macron dans la course à l’Élysée. Réélu pour un troisième mandat aux législatives, il parvient également à totaliser 353 voix pour la présidence de l’Assemblée nationale, loin devant son principal concurrent Jean-Charles Taugourdeau (94 voix).

Il occupe encore ce poste lorsqu’il est finalement nommé ministre de la Transition écologique et solidaire. Outre son arrivée au gouvernement, l’Élysée a également annoncé le remplacement de Laura Flessel par la nageuse Roxana Maracineanu aux Sports.

Une nomination globalement bien accueillie, mais…

Sans surprise, la nomination de François de Rugy a été aussi commentée qu’elle était attendue. Pour Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables, « c’est un bon choix ». « On n’a aucun doute sur ses convictions en faveur des énergies renouvelables, mais est-ce qu’il aura le poids suffisant pour réussir là où Nicolas Hulot n’a pas réussi, c’est-à-dire à surmonter les oppositions des différents lobbies ? », s'interrogeait-il néanmoins auprès de l’AFP.

De son côté, le syndicat des professionnels de l’énergie solaire Enerplan a salué la nomination de François de Rugy, souhaitant « la bienvenue au nouveau Ministre et pleine réussite dans sa mission au service de la transition énergétique de notre pays ». L’organisme en a également profité pour souligner la détermination de Nicolas Hulot, rappelant notamment « l’annonce du plan ‘’Place au Soleil’’ par Sébastien Lecornu le 28 juin dernier ».

Enfin, et peut-être même surtout, plus de 2 600 personnes (relevé à 15h30) ont signé la pétition en ligne « Libérons l’investissement vert ! », accessible sur le site Change.org. Soutenue par une centaine de personnalités (climatologues, économistes, anciens ministres, etc.), cette initiative réclame au gouvernement « un grand programme d’investissement public en faveur de la transition écologique et bas carbone ».

« Pour la France, les investissements publics et privés nécessaires à l’atteinte de ses objectifs climatiques ont été estimés par le think tank I4CE entre 45 et 75 milliards d’euros par an (entre 2% et 3% du PIB). Or aujourd’hui, nous ne dépensons que 31 milliards d’euros répartis à part égales entre ménages, entreprises et acteurs publics : le compte n’y est pas », rappellent les auteurs de la pétition.

« La France doit prendre cette mesure immédiatement. Rien ne le lui interdit vraiment. Et rien ne l’empêche, avec les autres Etats membres convaincus, d’engager dès à présent des négociations pour libérer l’investissement vert au niveau de l’Union européenne », concluent-ils.

F.C
Photo de Une : @FdeRugy (Twitter)

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