Commandée par l’Union des auto-entrepreneurs (UAE) et la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, la dixième édition de l’Observatoire de l’Auto-Entrepreneur* démontre qu'avec 4 français sur 5 qui considèrent que ce régime a généré des vocations et 94% d’auto-entrepreneurs satisfaits, le bilan du régime après plus de 4 ans d’existence est globalement très positif.

Pour 83% des français, le régime de l’auto-entrepreneur a permis de générer des vocations et ils sont 85% à considérer qu’il est utile. « Nous nous félicitons que notre démarche d'apaisement engagée depuis plusieurs mois autour du projet de réforme du régime ait porté ses fruits » précise l’UAE.

En l’absence du régime, 57% des auto-entrepreneurs auraient renoncé à leur projet et 22% auraient trouvé une alternative informelle pour exercer leur activité. En conséquence, 91% des français pensent il faut prendre le temps de faire un bilan objectif du régime avant de le réformer. 79% d’entre eux sont par ailleurs formellement opposés à sa suppression. « Nous constatons que le régime continue de permettre à chacun de développer son projet, que ce soit à titre d’activité complémentaire ou principale et surtout d’être acteur de son avenir. En période de crise, c’est une ouverture qu’il faut absolument conserver » tient à souligner l’UAE.

Réserver les petits travaux de l’artisanat aux auto-entrepreneurs

Interrogés sur les pistes d’évolution du régime, 86% des Français se sont exprimés en faveur de l’accompagnement des auto-entrepreneurs et 69% pour un passage facilité au régime général. Pour 72% d’entre eux, il faudrait réserver les petits travaux de l’artisanat aux auto-entrepreneurs, en dehors des chantiers nécessitant des qualifications plus spécifiques. Concrètement, ce régime permet à certaines personnes de sortir des difficultés financières pour 78% des français, de répondre au chômage (67%) mais aussi de réduire le travail illégal (65%).

Revenu indispensable pour 58% des auto-entrepreneurs interrogés, ces derniers appellent à un renforcement de l’accompagnement des auto-entrepreneurs (90%) pour favoriser leur formation ainsi que leur développement et optimiser leur potentiel de croissance. Pour 20% d’entre eux, le revenu de l’auto-entreprise représente plus de la moitié des revenus du foyer. Une évolution négative du régime aurait un impact important pour 56% des auto-entrepreneurs interrogés.

*Sondage OpinionWay pour l’Union des Auto-Entrepreneurs et la Fondation Le Roch Les Mousquetaires

B.P