« Compte tenu de sa rentabilité économique retrouvée et de la solution approuvée par ses créanciers, CertiNergy SAS, filiale du groupe Effy, voit son plan de sortie de sauvegarde validé par le tribunal de commerce de Paris dans son jugement rendu le 28 juin », a déclaré la société dans un communiqué.

La société spécialisée dans l’efficacité énergétique avait été placée sous la protection du tribunal fin août 2015 « pour s’adapter à l’effondrement brutal et à la volatilité du cours des certificats d’énergie ».

En effet, le cours des CEE avait fortement baissé, entraînant un déséquilibre entre les primes versées avant la réalisation des travaux et la valeur des certificats finalement délivrés par l’administration et vendus aux obligés plusieurs mois plus tard. L’entreprise souhaitait donc revoir le dispositif de calcul de ces primes.

« La période d'observation dont CertiNergy SAS a bénéficié a permis d'effectuer cette transition : faire évoluer rapidement son business model et son organisation, en trouvant des accords équilibrés avec ses partenaires », a indiqué la société.

Nouveau modèle contractuel

CertiNergy a annoncé avoir réussi à renégocier la quasi-totalité de ses contrats en cours afin de bénéficier d’une rémunération fixe proportionnelle au volume de CEE généré par les opérations réalisées chez ses clients et leur laissant la possibilité de valoriser les CEE auprès d’un énergéticien partenaire. « Ce nouveau modèle contractuel est transparent et particulièrement adapté dans le cadre des accords pluriannuels avec des grands comptes qui sont le socle de la société », a-t-elle précisé.   

La société a déclaré s’être réorganisée dans le but de « gagner en agilité et de réduire ses charges fixes ». Elle a également accéléré ses actions pour financer les travaux d’économie d’énergie au bénéfice des ménages en situation de précarité énergétique.

Grâce à une rentabilité opérationnelle retrouvée depuis trois mois, CertiNergy peut « envisager sereinement l’avenir de son activité et le remboursement de l’intégralité de sa dette selon un échéancier long mais approuvé à plus de 90% par les créanciers », a conclu la société.

R.C
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