Suite et fin (espérons-le !) de l’affaire TIM ! Le fabricant de cabines d’engins pour chantier, qui avait attaqué Caterpillar en justice, le tenant pour responsable de son redressement judiciaire, a finalement trouvé repreneur en la personne de Fil Filipov, industriel bulgare propriétaire d’Atlas.

Ce dernier avait pourtant, il y a une semaine, fait part de son agacement quant à la longueur de la procédure après que le tribunal de commerce de Lille ait décidé de reporter le délibéré des offres de reprise. C’était sans compter le dernier coup de théâtre de Fil Filipov, qui a surpris tout le monde en déposant une proposition au dernier moment !

Des employés soulagés

« Il n’y a qu’une seule offre, celle de M. Filipov, il l’a déposée hier soir, en dernière minute, il s’agit d’une offre améliorée », a fait savoir Eric Feldmann, président du tribunal de commerce. « Ce qu’il fallait c’est qu’elle soit maintenue, qu’elle soit solidifiée, qu’elle soit bien examinée dans tous ses détails, parce que c’est aussi l’intérêt de vous tous que tout cela soit bordé », a-t-il déclaré aux salariés de TIM.

Sans surprise, c’est donc la candidature de Fil Filipov qui a été retenue, permettant ainsi de sauver 446 des 470 emplois de l’usine située à Quaëdypre, dans le Nord. Les salariés n’ont d’ailleurs pas hésité à faire part de leur joie à l’annonce de cette décision.

Au-delà du soutien de Fil Filipov, TIM devrait également recevoir de multiples commandes de Caterpillar, pour un total de 4,7 millions d’euros. L’État a également « mis sur la table 2 millions d’euros d’avance remboursable, pour permettre d’offrir un avenir au site », comme l’a fait savoir Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, au micro de France Info. La région Hauts-de-France participera, elle aussi, à la remise en forme de TIM, y injectant 3,5 millions d’euros.

Autant de bonnes nouvelles, donc, pour les salariés, qui vont pouvoir profiter de l’été sereinement.

F.C (avec AFP)
Photo de Une : ©Fotolia