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Convention Action Logement : 11 nouvelles mesures en faveur des salariés

Publié le 01 décembre 2016

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« Augmenter de plus de 20% » le nombre de salariés bénéficiant de ses offres : tel est l’objectif que s’est fixé l’organisme Action Logement à l’horizon 2020. Une ambition qui risque néanmoins de faire face à de nombreux obstacles. En plus de la suppression des CIL (Comités interprofessionnels du logement, chargés de collecter la cotisation des entreprises), l’annonce de la suppression de la taxe sur les bureaux en Île-de-France pourrait également fragiliser Action Logement. Détails.
Convention Action Logement : 11 nouvelles mesures en faveur des salariés - Batiweb
Que d’ambition du côté d’Action Logement ! L’organisme, qui milite en faveur de l’accès au logement social pour les travailleurs, a profité de sa convention du 30 novembre pour annoncer onze nouveaux objectifs, dont l’augmentation de 20% du nombre de salariés bénéficiant de ses offres d’ici 2020.

Plus de services et de transparence

Dans le même temps, Action Logement compte bien être plus transparent sur le processus d’attribution de logements HLM. Dans ce sens, une vaste base de données sera déployée à partir de fin 2017 afin de présenter l’ensemble des offres de location disponibles au territoire national. Une nouveauté qui implique nécessairement un changement de fonctionnement radical.

« Jusqu’ici, les grands groupes allaient voir leur CIL et obtenaient, en échange de leur contribution financière, des droits de réservation de logements », explique Jacques Chanut, président d’Action Logement. Grâce à ce nouveau dispositif, tous les salariés, qu’ils évoluent au sein d’une grande ou petite entreprise, seront sur un pied d’égalité quant à l’accession au logement.

Souhaitant également répondre à la demande croissante des travailleurs, l’organisme a fait part de sa volonté de « doubler en cinq ans la production de ses filiales immobilières », soit 50 000 logements. Autant d’objectifs qui ne seront néanmoins pas simples à atteindre.

Une perte potentielle de 133 millions d’euros par an

En effet, Action Logement pourrait bien se voir privé d’une source de financement non-négligeable, à savoir la taxe sur les bureaux en Île-de-France, qui rapporte quelques 133 millions d’euros par an. Une somme importante qui pourrait disparaître avec ladite taxe, comme le prévoit le projet de loi de finances 2017, actuellement en cours d’examen au parlement. « Nous espérons que la raison prévaudra », déclare Jacques Chanut, optimiste.

F.C (avec AFP)
Photo de Une : @ActionLogement (Twitter)

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