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COP21 : l’Unicem se mobilise

Publié le 26 novembre 2015

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A quelques jours de la COP21, l’UNICEM formule ses propositions pour la transition énergétique. L’organisme se dit prêt à impulser des mesures qui permettent de limiter à 2°C le réchauffement climatique et à relever plusieurs défis : renforcer les circuits courts, contribuer au modèle de l’économie circulaire, participer à la construction de bâtiments basse-consommation, et lier biodiversité et changement climatique.
COP21 : l’Unicem se mobilise - Batiweb
L’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (UNICEM) souhaite contribuer à l’enjeu de la transition vers une économie sobre en carbone et pousser la filière minérale à s’engager dans la lutte contre le réchauffement climatique.

C’est pourquoi, l’UNICEM se mobilise aujourd’hui pour déployer des solutions qui répondent à l’objectif « 2°C » formulé par la COP21.

En effet, un des enjeux de la Conférence sur le Climat, qui se déroulera à Paris du 30 novembre au 11 décembre, est de trouver un accord pour limiter à 2°C le réchauffement climatique.

L’UNICEM propose à la filière de relever quatre défis qui concernent le transport des matériaux, l’optimisation des ressources, la construction de bâtiments basse-consommation et la biodiversité.

Renforcer les circuits courts

« La filière minérale est une industrie local », précise le communiqué de l’UNICEM, le coût carbone du transport des matériaux de construction est donc limité puisque les distances parcourues sont moindres (17 km pour le béton prêt à l’emploi et 30 km pour les granulats).

Il est donc important d’encourager les pouvoirs publics à développer des industries de proximité, économe en énergies.

Pour limiter davantage l’émission de carbone durant les déplacements de matériaux et favoriser la massification des flux, l’UNICEM compte privilégier les transports alternatifs. D’ici 2020, l’objectif est d’augmenter la part du fluvial de 50% pour le transport des granulats.

« Un convoi fluvial représente 4000 tonnes de granulats, l’équivalent de 140 poids lourds sur les routes, soit sur une distance de 250 km, une réduction d’environ 40 tonnes de CO2 par convoi ».

Une production vertueuse

L’UNICEM considère que « la filière minérale contribue, au quotidien, à la concrétisation du modèle de l’économie circulaire ».

Elle propose donc une gestion plus rationnelle des ressources, un réaménagement des sites pour la collectivité, une réduction de l’empreinte sur l’environnement, un recyclage et valorisation des déchets du BTP.

D’ici 2020, la profession souhaite atteindre 70% de valorisation des déchets inertes du BTP (contre 63% aujourd’hui selon les chiffres de l’Union nationale des producteurs de granulats - 2013), et doubler la part des granulats recyclés dans la construction pour limiter les émissions de GES.

Une meilleure gestion de la ressource notamment de l’eau fait partie des défis pour « utiliser moins de matières, de ressources naturelles à qualité et fiabilité constructive égale ou supérieure ».

Participer à la construction des bâtiments basse-consommation

Les matériaux de construction de la filière minérale ont des propriétés thermiques (pierre, béton, plâtre, isolants, mortiers) et contribuent à la mise en œuvre de bâtiments BBC et à énergie positive.

« Solides et durables, ils demeurent une solution fiable et performante pour l’adaptation aux changements climatiques ».

L’UNICEM appelle donc à poursuivre les programmes d’innovation, de R&D et le développement de partenariats en éco conception, à l’image des projets BIM. Construire « l’habitat de demain » c’est penser l’efficacité énergétique des bâtiments dans sa globalité.

Lier biodiversité et changement climatique

L’UNICEM déclare qu’il est nécessaire de développer des études pour définir le lien entre la biodiversité et la lutte contre le changement climatique.

Elle propose de réaménager les sites extractifs pour favoriser le développement de la biodiversité, et de s’appuyer sur les connaissances et les bonnes pratiques en France et à l’international pour mener à bien ces réaménagements.

L’UNICEM rappelle enfin que « Grâce à la mobilisation des industriels, la concertation avec l’ensemble des parties prenantes (les pouvoirs publics, les ONG et la communauté scientifique), les engagements volontaires (charte environnement de l’UNICEM, Stratégie nationale pour la Biodiversité - SNB), la filière est reconnue comme un acteur de la biodiversité, qui constitue un rempart naturel contre le changement climatique ».

R.C.

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