Le Baromètre Prism'Emploi apporte un éclairage sur les tendances de l’emploi intérimaire. Il décrit les évolutions en % des effectifs intérimaires observées au cours de l’ensemble du mois précédent (par rapport au même mois de l’année précédente) selon les qualifications, les grands secteurs d’activité, les régions et les départements.

En novembre, la dégradation se poursuit. Les moteurs de croissance sont quasiment au point mort, l’intérim stagne désormais dans les secteurs qui étaient porteurs jusqu’à la fin du 2ème trimestre. Hors BTP, la croissance était de 3 % au 2ème trimestre, elle s’établit désormais à 0,6 %. En novembre 2014, les effectifs intérimaires reculent (-2,7 %) au niveau national.

Forte chute du BTP

L'intérim progresse modérément dans tous les secteurs : les services (+1,8 %), les transports (+0,8 %), le commerce (+0,3 %) et l’industrie (+0,2 %), mais recule fortement dans le BTP (-20,2 %).

L'emploi intérimaire progresse dans toutes les qualifications à l’exception des ouvriers qualifiés qui reculent de 16,7 % : les employés augmentent (+3,2 %) ainsi que les ouvriers non qualifiés (+5,6 %) et les cadres et professions intermédiaires (+6,9 %).

Evolution contrastée selon les régions

Seules quatre régions enregistrent une progression de leurs effectifs intérimaires : la Haute-Normandie (+16,6 %), le Languedoc-Roussillon (+4,0 %), le Nord-Pas-de-Calais (+3,9 %) et l’Île-de-France (0,4 %). Les autres régions subissent un repli. Les baisses les plus significatives sont enregistrées dans le Poitou-Charentes (-11,0 %), la Champagne-Ardenne (-9,1 %) et le Centre (-8,2 %).

Au cours des onze premiers mois de l’année 2014, l’emploi intérimaire enregistre une baisse de 0,9 % par rapport à la même période de 2013.

C.T