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Immobilier : les prix de l’ancien en forte hausse

Publié le 31 mai 2017

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Selon les estimations des notaires publiées mardi 30 mai, les prix de l’immobilier ancien vont exploser pour l’été prochain, avec une augmentation annuelle de 7%. Les sommes devraient atteindre 8 800 euros le mètre carré à Paris. À titre de comparaison, au premier trimestre 2017, les prix étaient de 8450 euros le mètre carré.
Immobilier : les prix de l’ancien en forte hausse - Batiweb
Est-ce un effet de la montée des taux d'interêt ? Après des années au plus bas, ces derniers se sont mis à remonter légèrement. Et les prix de l’immobilier ont rapidement fait de même. Ainsi, au premier trimestre 2017, les prix des appartements anciens à Paris ont progressé de 5,5% sur un an, avec un record de transactions effectuées.

En juillet, selon la chambre des notaires de Paris Ile-de-France, les prix devraient enregistrer une hausse de 7%, à 8800 euros le mètre carré, selon les avant-contrats de vente enregistrés par les professionnels.

Il s’agirait d’un record historique pour le prix des appartements anciens, le précédent remontant à l’été 2012, avec 8460 euros le mètre carré.

La fin d’une ère

Les prix avaient connu une lente érosion pendant trois à quatre ans, jusqu’à descendre à 7880 euros le mètre carré. Ils sont repartis à la hausse dès l’été 2015 dans la capitale, retrouvant en moins de deux ans leur plus haut prix, qui remontait à 2012.

Les prix de 7 quartiers de Paris ont déjà dépassé la barre des 10 000 euros, et le 1er, 4e, 6e et 7e sont même au dessus des 11 000 euros. Au dernier trimestre 2016, seuls les 6 et 7e arrondissements dépassaient les 11 000 euros.

Aujourd’hui, seuls 4 arrondissements demeurent en dessous des 8.000 euros le m2 : les 13e (7.740 euros le m2), 18e (7.580 euros), 19e (6.910 euros, le moins cher de la capitale) et 20e (7.380 euros).

« Le nombre d'acquéreurs ne cesse de croître. Nous pensons qu'il devrait rester stable, excepté pour les biens de grande importance où, peut-être en raison du Brexit, il pourrait y avoir un surcroît de demandes avec très peu d'offres », a souligné le notaire parisien Thierry Delesalle, lors d'une conférence de presse.

« Il y a des risques de tensions sur les 5 pièces, à Paris », a-t-il ensuite estimé. En effet, les biens cédés aux étrangers qui s’installent dans la capitale sont généralement les plus luxueux et chers. Si les Italiens sont la première nationalité étrangère à Paris (17% des biens cédés aux étrangers), les Britannique sont eux deuxièmes, avec 10% des biens. Le Brexit aura nécessairement un effet sur la deuxième nationalité étrangère la plus présente dans les achats de logements à Paris.

« Certains propriétaires immobiliers pourraient vendre leur placement, faire des arbitrages et aller sur d'autres actifs. Ce flux devrait alimenter un peu le marché et calmer la hausse des prix, vers 2018-2019 », a prédit Thierry Delessale.

F.T
photo de une : © Fotolia


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