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LCA-FFB : franc succès pour la deuxième Journée technique dédiée à la promotion immobilière

Publié le 16 octobre 2018

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Les Constructeurs et aménageurs de la Fédération française du bâtiment (LCA-FFB) organisaient ce 16 octobre leur deuxième Journée technique mettant en lumière le travail des promoteurs immobiliers dans la gestion des projets. Plus de 200 acteurs du logement collectif se sont ainsi rendus au Pré Catelan, à Paris, afin de livrer les résultats de chantiers tests expérimentaux. Du BIM au label E+C-, en passant notamment par le logement connecté, retour sur les principaux enseignements de cet événement.
LCA-FFB : franc succès pour la deuxième Journée technique dédiée à la promotion immobilière - Batiweb
L’innovation et les solutions numériques étaient au cœur de la seconde Journée technique dédiée à la promotion immobilière, organisée ce 16 octobre par LCA-FFB (les Constructeurs et aménageurs de la Fédération française du bâtiment). L’occasion pour les 200 professionnels du logement collectif qui ont répondu à l’appel de l’organisme de venir témoigner et échanger autour de ces thématiques toujours plus importantes dans le secteur de la construction.

« Objectifs de la journée : déployer notre principal axe de différenciation, à savoir accompagner la maîtrise globale des projets par les promoteurs, et afficher notre volonté de rassembler les promoteurs au sein de la première organisation du logement neuf (plus de 1 000 adhérents, dont 30% de promoteurs et aménageurs) », indiquait LCA-FFB.

Surtout, la matinée a été marquée par les retours d’expérience de 10 adhérents promoteurs immobiliers de l’organisme professionnel, qui ont mené cette année des chantiers tests expérimentaux portant sur un large éventail de thématiques : BIM, modularité, qualité de l’air intérieur, services connectés, E+C-, confort d’été, etc. L’heure était plus que jamais au bilan pour ces experts, dont les observations ont parfois fait écho aux constats d’autres acteurs de la construction.

Des remarques partagées par l’ensemble du secteur

C’est notamment le cas des problématiques relatives au logement connecté. Fin septembre, le dernier Baromètre Qualitel notait déjà le désamour des Français pour cette tendance qui peine à décoller sur l’hexagone. Une réflexion visiblement partagée par les promoteurs : « le logement connecté n’est pas toujours bien perçu par les occupants, en raison d’une certaine complexité et des risques quant à la protection de la vie privée. »

De même, l’expérimentation E+C- nécessiterait de revoir certains seuils à la baisse, comme le notaient déjà les constructeurs Mikit et Maison Privat en avril 2017. Selon les promoteurs de LCA-FFB, le seuil Carbone 2 serait « très difficile à atteindre avec les modes constructifs couramment employés ». Pour l’énergie, le niveau E3 « nécessite une production locale d’électricité », tandis que le E4 « semble difficilement atteignable, du fait de l’impact carbone d’une surface trop importante des panneaux photovoltaïques ».

La qualité de l’air intérieur, de son côté, est un sujet particulièrement épineux pour les promoteurs. Certes, la loi Elan prévoit un indicateur dans la future réglementation environnementale 2020 (RE 2020), mais il n’est toujours pas connu actuellement. « Nos chantiers tests montrent qu’il est possible d’améliorer [la qualité de l’air intérieur] en agissant sur plusieurs lots à la fois : Ventilation mécanique contrôlée, chauffage, logement connecté, mais aussi gros œuvre, menuiseries et second œuvre », révèle LCA-FFB. Néanmoins, « ventiler plus les logements semble constituer la solution, mais cela augmente la consommation d’énergie. »

Des convictions qui restent à éprouver

Heureusement, deux autres thématiques ont connu plus de succès auprès des promoteurs. La modularité des logements, notamment, pourrait permettre de se démarquer en proposant des biens évolutifs, qui s’adaptent aux différentes étapes de la vie des habitants. Dans les commerces, il s’agit également de « booster les ventes en fin de commercialisation des programmes ». Seule ombre au tableau : de nombreuses contraintes se font toujours ressentir, tant techniques que juridiques ou économiques.

Le recours au BIM, enfin, a été largement salué par les promoteurs ayant eu l’occasion de l’expérimenter. Ces derniers ont souligné sa capacité à anticiper des problèmes techniques, améliorant par là même la qualité sur les chantiers. La maquette numérique offre également la possibilité de faciliter les études thermiques et environnementales dont le bilan carbone. « Reste encore beaucoup de chemin à parcourir en termes de formation et de comptabilité des logiciels pour généraliser le BIM », nuancent toutefois les adhérents de LCA-FFB. Un autre sujet qui pourrait être abordé lors des prochains événements de l’organisme.

F.C
Photo de Une : ©LCA-FFB

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