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Les acteurs de l'immobilier font le point sur le marché du logement à mi-2015

Publié le 28 juillet 2015

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Les réseaux, notaire, et autres acteurs de l'immobilier proposent de faire le point sur le marché du logement existant. Alors que nous sommes déjà à la moitié de l'année, la baisse modérée des prix de vente est modérée mais quasi-unanime. L'incertitude sur la reprise en termes de volume des ventes demeure palpable.
Les acteurs de l'immobilier font le point sur le marché du logement à mi-2015 - Batiweb

A mi-chemin, l'année 2015 s'annonce plus incertaine que jamais pour le secteur de l'immobilier. Seul Crédit Foncier Immobilier s’aventure à pronostiquer le nombre des transactions pour l’année 2015 : 750 000, soit une hausse de 8 % par rapport à 2014. L’année dernière, CFI avait été un tout petit peu optimiste avec 707 000 ventes, contre 700 000 en réalité.

Deux réseaux avancent un volume de ventes sur 12 mois, du 1er juillet 2014 au 30 juin 2015 : Guy Hocquet qui retient, lui aussi, le chiffre de 750 000 transactions, soit une progression de +4,2 % sur 1 an.

L’analyse de la Fnaim en revanche est plus fine puisqu’elle distingue le nombre de transactions sur la France (707 000), sur l’Ile-de-France (130 000) et la Province (577 000). Sur ces trois marchés, la Fédération constate une baisse des ventes par rapport à la période de 12 mois précédente (1er juillet 2013 au 20 juin 2014).

Prix de vente en baisse

Tous les observateurs font également état d’une érosion des prix entre le 1er juillet 2014 et le 30 juin 2015, à une exception près. Guy Hoquet voit en effet le prix du m2 augmenter d’un petit +0,8% à Paris.

Les prévisions à la baisse sont générales. En France, elle serait comprise entre -2,1% chez Guy Hoquet, avec un prix moyen de 2 425 euros/m², et -2,6% chez Century 21, avec un prix moyen très proche de 2 479 euros/m². Century 21 fait le détail entre le prix moyen au mètre carré pour les appartements (3 370 euros) et pour les maisons (1 960 euros).

Les indices de Notaire-INSEE confirment la tendance constatée par ailleurs, avec un recul général de -2,4%, à peine plus prononcée sur les appartements (-2,5%) que sur les maisons (-2,4%).

Des écarts entre les régions

Mais les écarts se creusent entre l'Île-de-France et la Province. La baisse des prix va de -2,0% pour Notaires-INSEE à -4,8% chez Century 21 en Ile-de-France, avec un prix moyen au m² de 3 089 euros. Guy Hoquet annonce une baisse moyenne de 2,2% (3 169 euros/m²), mais nettement plus forte dans les appartements (-5,1%) que dans les maisons (-1,9%). Laforêt estime la baisse un peu plus prononcée, à -2,3%, avec un prix moyen de 3 556 euros/m².

Les notaires d’Ile-de-France, dont les statistiques communiquées s’arrêtent au 31 mars 2015, ne donnent pas de prix moyen d’ensemble, mais détaillent celui des appartements (5 260 euros/m², en baisse de -2,6%) et celui des maisons (289 500 euros, en baisse de -1.3%).

La FNAIM, dont le prix moyen d’ensemble est de 3 969 euros/m², précise 4 931 euros/m² pour les appartements et 3 010 euros/m² pour les maisons.

L’indice Notaire-INSEE fait état d’une baisse de -2,6% (contre -2,3% en 2014), plus marquée dans les appartements (-2,9%) que dans les maisons (-2,4%) en Province. Même baisse de -2,6% chez Guy Hoquet (1 697 euros/m²) et même tendance à une inflexion plus forte des appartements (-5,1%) par rapport aux maisons (-1,8%). Chez Laforêt, la baisse moyenne est plus élevée (-2,8%), pour un prix moyen supérieur, lui aussi (1 936 euros/m²).

Pas de reprise actée

La reprise des ventes de logements existants, pressentie par beaucoup, n’est donc pas encore actée. Les professionnels attendent du second semestre « qu’il confirme la tendance, avec toutefois une incertitude sur les taux des prêts immobiliers»

L’effet d’une hausse du coût du crédit doit néanmoins être relativisé : si une remontée des taux se produit, elle sera limitée, aussi longtemps que l’inflation restera faible, elle aussi. De plus, le renchérissement du crédit devrait être compensé par la baisse des prix, de sorte que le pouvoir d’achat immobilier serait maintenu, précise les professionnels.

C’est sans doute « un facteur psychologique, le retour de la confiance des ménages, qui pourrait faire basculer le marché vers une franche reprise », concluent-ils.

© Fotolia

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