Cafpi (Conseil à l'Accession et au Financement en Prêts Immobiliers) a publié lundi 22 mai les résultats d'une enquête sur l’effet de la montée des taux sur les primo-accédants, c'est-à-dire les ménages qui achètent un logement pour la première fois.

Il ressort de cette enquête que la montée des taux a pour l’instant eu très peu d’effets sur les primo-accédants et accédants. En effet, la part de primo-accédants a à peine baissée (43 vs 44%), les proportions entre primo-accédants et accédants restant elles aussi quasiment identiques.

La hausse des taux, bien que continuelle, a commencé à ralentir, et ces derniers restent historiquement bas malgré leur augmentation récente. Ainsi, les primo-accédants conservent leur pouvoir d’achat immobilier. « Leur montant et durée d’emprunt restent stables. Ils empruntent en moyenne 204 253 euros sur 236 mois contre 203 252 € sur 237 mois en avril », explique Cafpi. L’effort, par contre « est en baisse. Leur acquisition représente 4,37 années de revenus, contre 4,42 années en avril ».

Du côté des accédants, la durée moyenne d’emprunt reste similaire, à 190 mois. La valeur d’emprunt a toutefois légèrement augmenté, passant de 193 058 à 194 356 €. Les efforts sont eux, par contre, en forte baisse, passant de 5,09 années de revenus en avril à 4,79 années en mai. Ils sont également 87,16% à acheter dans l’ancien, en très legère baisse par rapport à avril (88,40%).

Comme on peut le voir, la hausse des taux n’a donc pas énormément changé la donne. Les changements restent mineurs, ce qui devrait rassurer ceux qui s’attendaient à un déséquilibrage du marché.

F.T
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