Les critères pour intégrer l'indice parisien sont les suivants : la capitalisation boursière flottante (part du capital détenue par le public), les capitaux échangés à la Bourse de Paris, et la présence d'actifs économiques ou d'un centre de décision significatif en France. Souvent, les valeurs qui intègrent le CAC 40 sont issues du Next 20, l'antichambre de l'indice phare. Parmi les favoris étaient citées trois valeurs au sein du CAC Next 20 : Thales, Technip et Sodexo.

Ce n'est toutefois pas une règle. Malgré le faible historique des transactions, le Conseil scientifique a donc fait une exception. Natixis était également l'une des valeurs dont la liquidité était la plus importante, mais sa situation actuelle et la présence de quatre banques dans le CAC 40 lui laissaient peu de chances de l'intégrer. Les favoris pressentis se sont donc fait coiffer au poteau par le nouvel entrant de la cote. L'ancien pôle déchets et eau de Suez est devenu autonome le 22 juillet dernier. Depuis, le groupe n'a cessé de clamer haut et fort, par la voix de son président, son désir d'intégrer le prestigieux indice. Sa capitalisation de plus de 9 milliards d'euros a pesé positivement dans la balance.

Le groupe de services à l'environnement doit également intégrer l'indice SBF 120, au côté du promoteur immobilier Icade, tandis que le groupe de médias NRJ Group est appelé à en sortir.