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Beau succès des vélos électriques dans deux villes pilotes

Publié le 06 septembre 2010

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Les locations de vélos électriques font un tabac depuis leur mise en place dans deux villes pilotes du Mans et de le Relecq-Kerhuon. Un engin qui séduit une nouvelle clientèle de cadres.
Beau succès des vélos électriques dans deux villes pilotes - Batiweb

Les 11 000 habitants de la commune au relief plutôt chahuté, Relecq-Kerhuon, peuvent emprunter de mars à octobre (pour un euro de l'heure) l'un des dix « vélos à assistance électrique » (VAE) de 23 kilos répartis à proximité des commerces. Les commerçants remettent au cycliste la batterie du vélo, valident les heures de retrait et de remise, rechargent les batteries. Les dix « Velek » en service suffisent à peine à satisfaire les quelque 70 abonnés, se félicite l'adjoint municipal Ronan Tanguy qui espère développer ce service.

Même enthousiasme au Mans, où la municipalité s'est lancée en janvier avec 220 vélos classiques et 50 VAE. Les premiers vélos électriques, proposés à la location à la gare avec des contrats allant d'une journée (7,5 euros) à un an (90 euros) et une caution de 1000 euros, ont très vite trouvé preneur. A tel point que 50 VAE supplémentaires sont commandés en mars, tous « partis en une semaine », souligne Clément Lubienski, un des responsables du projet.

« On monte en vitesse assez vite, jusqu'à 25 kilomètres/heure : c'est supérieur à la vitesse moyenne d'une voiture en ville et du coup on dépasse régulièrement les voitures, c'est très agréable », note Richard Coroller, vice-président de l'association de cyclistes Cyclamaine au Mans, une ville qui compte quelques pentes. L'agglomération de Montpellier a emboîté le pas du Relecq et du Mans, en testant depuis juin la location de 15 vélos électriques.

Malgré ses atouts, le vélo électrique ne se prête pas aisément au libre-service type « Vélib » et plusieurs communes ont renoncé : au nombre des obstacles, un investissement très élevé (un VAE de moyenne gamme coûte environ 1200 euros) et « un vandalisme qui sera toujours plus fort sur ce type de vélo », selon Laurent Mercat, président de Smoove, une société de vente pour les collectivités. Sans compter que les batteries des VAE ne peuvent pas se recharger lorsque les températures sont négatives, ce qui exclut de nombreuses villes.

B.P (source AFP)

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