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Le gouvernement s'occupe du logement dans les outre-mer

Publié le 26 septembre 2013

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Victorin Lurel a annoncé lors du congrès de l'USH, travailler à un "plan logement pour les outre-mer" afin de résorber la pénurie et de prendre en compte les caractéristiques spécifiques de ces territoires. Au programme : la nécessité "d’expérimenter et d’adapter des normes de construction" aux réalités sismiques, climatiques et d’éloignement géographique.
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« Aujourd’hui, nous devons mettre en oeuvre un véritable plan logement pour les outre-mer (..) permettant de répondre aux besoins identifiés » à savoir 100.000 logements, a déclaré M. Lurel, selon son discours rendu public. « Nous devons être en mesure d’afficher un cap pour engager dans la durée les moyens nécessaires à la production de logements », a affirmé le ministre des outre-mer, annonçant que « cet objectif figurera dans la loi d’orientation pour l’économie et la compétitivité outre-mer » sur laquelle il travaille.
 
Victorin Lurel s’est engagé à une « programmation pluriannuelle, par territoire ». En effet, si les outre-mer partagent des caractéristiques, tous n’ont pas les mêmes contraintes, qui restent très spécifiques vues de métropole. Socialement ce sont des territoires (départements ou collectivités) à la démographie dynamique pour la plupart qui « induit une urbanisation rapide et difficile à maîtriser » et la faiblesse des revenus accroit la proportion d’habitat indécent.

Expérimenter et adapter les normes de construction

De « fortes tensions foncières » découlent aussi des risques naturels (sismiques aux Antilles), de la présence de nombreux espaces protégés (parcs nationaux, réserves naturelles, etc.), de la compétition entre les différents usages du sol dans des îles souvent exiguës, de l’importance de l’indivision, etc. M. Lurel « souhaite en premier lieu une accélération de la cession gratuite du foncier de l’Etat ».
 
L’idée d’un « plan logement » permettrait aussi de dynamiser un secteur d’activité où l’emploi est non délocalisable, avec des ramifications vers la formation professionnelle, a souligné M. Lurel. Le ministre a aussi mis l’accent sur la nécessité « d’expérimenter et d’adapter des normes de construction » à la fois aux réalités sismiques, climatiques et d’éloignement géographique qui pèsent sur les coûts et la pérennité des constructions.
 
« Il faut identifier les normes génératrices de surcoûts qui pourraient faire l’objet d’adaptations, voire de simplification », a-t-il ajouté. « Le plan doit conduire à l’émergence de filières sur les matériaux locaux et ainsi favoriser les innovations, notamment en matière de transition énergétique », a-t-il aussi insisté.
 
L.P (AFP)

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