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(Vidéo) Feu vert pour la Cité de la gastronomie et du vin à Dijon

Publié le 03 février 2016

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Le protocole de vente du terrain, destiné à la construction de la future Cité internationale de la gastronomie et du vin vient d'être signé entre la ville de Dijon et le groupe Eiffage. Le projet prévoit 70 000 m2 de bâti, pour un investissement de 250 millions d'euros. Prévue fin 2018, son ouverture devrait avoir d'importantes retombées économiques. Détails et visite en vidéo et en 3D du programme.
(Vidéo) Feu vert pour la Cité de la gastronomie et du vin à Dijon - Batiweb

Ville célèbre pour sa moutarde, Dijon va accueillir fin 2018 l'une des quatre Cités de la gastronomie et du vin en France. Et à en croire François Rebsamen, maire PS de Dijon : « le plus important » au sein du réseau des Cités de la gastronomie qui compte les villes de Rungis, Lyon et Tours.

Ce mardi, la ville de Dijon vient en effet de signer le protocole de vente du terrain avec Eiffage. Retenu en décembre 2014, le groupe français prend ainsi possession du site de l'ancien hôpital général de Dijon, fermé en avril 2015 et comptant 6,5 ha en plein centre ville.

Qualifié de « projet d'aménagement urbain majeur » par le maire, la Cité représente 70 000 m2 de bâti pour un investissement de « 250 millions d'euros » selon Eiffage.

Exploitée par la société Vega (filiale de Fimalac Tech Infos), la Cité comprendra un musée de 5 000 m2 un centre de conférences et de séminaires ainsi qu'un centre de formation dédié aux métiers de la cuisine et de l'oenologie.




 


Le projet prévoit aussi plus de 4 500 m2 de commerces, un cinéma de treize salles, un hôtel de 83 chambres et un écoquartier de 540 logements, dont 30 % à loyer modéré.

L'ancienne chapelle accueillera notamment un espace dédié aux « Climats » de Bourgogne, classé en juillet 2015 au Patrimoine mondial de l'Unesco.

Plus de 2 000 emplois à la clé

L'objectif de la Cité de Dijon est d'atteindre « 200 000 entrées payantes par an », selon le directeur d'Eiffage Aménagement, Nicolas Gravit. Les promoteurs du projet tablent quant à eux sur des retombées économiques« considérables » et la création de « plus de 2 000 emplois ».

La création de la Cité de la gastronomie est la mesure phare découlant de l'inscription par l'Unesco du « repas gastronomique des Français » au patrimoine de l'Humanité en novembre 2010. Elle doit permettre à la France de se doter d'un outil de promotion de sa culture alimentaire et de valorisation de son patrimoine gastronomique.

C.T (avec AFP)
© Dijon - Anthony Béchu

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