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Aprés le Phenix, Thémis renait de ses cendres.

Publié le 16 juin 2008

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Abandonnée pour cause de pétrole pas cher dans les années quatre-vingt, la centrale Thémis reprend du service grâce au projet Pégase.

Après le deuxième choc pétrolier, l'État français lance sa construction. Mais elle tourné trois ans seulement. En 1986, Thémis met la clé sous la porte, victime de la chute des cours du pétrole et du programme électronucléaire français. Aujourd'hui, avec la hausse des prix de l'énergie la revoilà. Grâce au pôle de compétitivité Derbi et au conseil général.

Aprés le Phenix, Thémis renait de ses cendres. - Batiweb
Thémis n'est pas la seule centrale solaire à tour du monde, d'autres ont été créé dans divers pays. ainsi les États-Unis se sont lancés dans un projet de centrale de 100 000KW, mais ce n'est pas encore en production. La centrale californienne de Barstow en est une première étape. Les soviétiques ont des projets pouvant aller jusqu'à 200 000KW, mais là aussi ce projet n'a pas jusque là été suivit d'effets. Il faut savoir que ces centrales sont plutôt de faible puissance, de 500 à 10 000KW.

Histoire de...

1986 - 2007, plus de 20 années ont transformé la centrale Thémis en centrale ternie... Lâché par EDF, ce haut lieu dédié à l'énergie solaire ne fut que miroir aux alouettes. Les 201 héliostats (miroirs géants) destinés à réfléchir les rayons de l'astre de feu finirent par ne plus refléter que l'air du temps. Jusqu'à ce que le conseil général des P.-O., propriétaire du site et précurseur du développement durable, décide de réveiller cette extraordinaire machine endormie. Dernièrement, c'étaient 4 panneaux photovoltaïques qui produisaient leurs premiers kilowatt/heure dans le cadre de cette réhabilitation (notre édition du 30 octobre). Dans la foulée, l'opération PEGASE (Production d'électricité par turbine à gaz et énergie solaire) devrait décoller. Cette fois, ce sont les chercheurs du CNRS du four solaire d'Odeillo qui vont investir Thémis. Objectif : réduire à une centaine le nombre d'héliostats qui redistribueront l'énergie solaire vers le récepteur de la tour, haute de 80 mètres. Dès lors débutera une longue série d'expériences afin de définir la meilleure utilisation possible de cette toute nouvelle technologie. Patience cependant, le premier courant produit sous cette forme à Targasonne n'est annoncé qu'en 2008.

Depuis cet été, Thémis a engagé sa transformation. Et si l'utilisation des anciens panneaux solaires est préconisée, il faut bien admettre que leur efficacité semble altérée par ces 20 années sans entretien. Bref, un lavage de ces glaces juxtaposées s'imposait. Oui mais voilà, comment dans un temps réduit et sans démontage des 100 pièces de 54 m2 chacune, leur redonner l'éclat d'origine ? Appel d'offre fut lancé auprès des spécialistes en la matière. Et c'est ainsi que la petite société "Netisys" de St-Féliu-d'Avall, s'adjugea ce marché, haut la main. Secret de sa réussite, elle dispose d'un matériel unique : une unité de traitement de l'eau par osmose et échangeur d'ions propulsée à basse pression dans les grandes perches prolongées de brosses en soie ! Résultat, la pureté extrême de l'eau, sans détergent, garantit la netteté la plus absolue. Actuellement, Jacques Clément et son équipe de "Netisys" jouent les laveurs de glaces dans ce site si prestigieux. Avec fierté, ils s'y mirent, eux qui ont conscience de participer à la résurrection de Thémis.

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