Le cigare est-il écolo, Monsieur Clinton ? Vous dites ? <BR>Ah ! Réchauffement de la terre ...
Cette convention, dont la signature a été annoncée à l'hôtel de Ville par le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), et l'ancien président américain Bill Clinton lors d'une conférence de presse commune, porte également sur la lutte contre le Sida en Afrique, en particulier au Bénin et au Togo.
Ce plan prévoit notamment de diminuer de 30% d'ici 2020 les consommations énergétiques dans les bâtiments du patrimoine municipal. La coopération enre Paris et la Fondation de l'ancien président américain porte sur les 660 écoles maternelles et primaires, dont la consommation d'énergie - qui représente aujourd'hui une facture de 13 millions d'euros par an - devra être réduite par trois.
Les travaux débuteront dès 2008 dans une centaine d'écoles, après la réalisation en 2007 d'une première cartographie des consommations de référence. Parallèlement, une grande campagne de sensibilisation sera menée auprès de la communauté scolaire.
Présentant cette initiative, M. Delanoë s'est dit "heureux et fier" que la Fondation Clinton et la Ville de Paris "puissent oeuvrer concrètement à des objectifs communs". De son côté, M. Clinton a fait part de sa "reconnaissance pour les activilés que mène la Ville de Paris dans le domaine du changement climatique". Il a souligné l'importance de "faire comprendre dans le monde" que la réduction des émissions de gaz à effet de serre est "un objectif qui relève de la bonne économie et que nous ne pouvons pas résoudre les problèmes si nous ne joignons pas nos efforts".
Le partenariat comporte également un volet consacré à la lutte contre le Sida en Afrique et notamment la fourniture de médicaments anti VIH, via la fondation Clinton, dans les pays où la Ville de Paris intervient. Cette action sera menée plus particulièrement au Bénin et au Togo, deux des 20 pays ou Paris participe à des projets de lutte contre le VIH/Sida. Elle y a consacré en 2007, 2,3 millions d'euros.