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Trump et l’accord de Paris, Notre-Dame-des-Landes, transition énergétique de la France : N. Hulot fait le point

Publié le 17 juillet 2017

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Il y a un mois, Donald Trump avait provoqué un véritable tollé en annonçant le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris. Parmi ses opposants, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, avait d’abord vu d’un mauvais œil la présence du Président américain en France. Dans une récente interview pour Ouest-France, Nicolas Hulot s’est finalement ravisé, profitant de l’occasion pour faire le point sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et la transition énergétique.
Trump et l’accord de Paris, Notre-Dame-des-Landes, transition énergétique de la France : N. Hulot fait le point - Batiweb
Nicolas Hulot n’a pas mâché ses mots, dans les colonnes d’Ouest-France dimanche dernier. Interrogé sur la décision de Donald Trump de se retirer de l’accord de Paris, le ministre de la Transition écologique a fait part de sa « colère froide ».

« Je sais ce qu’elle implique pour ceux qui subissent les conséquences du changement climatique. Ce message qui leur est envoyé est un immense bras d’honneur », a-t-il affirmé.

D’abord hostile à la présence du locataire de la Maison Blanche en France à l’occasion des festivités du 14 juillet, Nicolas Hulot a finalement révisé son jugement.

« J’étais un peu surpris au début que le président l’invite (…) mais c’est beaucoup plus pertinent de le remettre dans le jeu », indique-t-il. « Je partage avec Emmanuel Macron une réalité : si l’on ne discute qu’avec les gens avec lesquels on est d’accord, les choses n’avancent pas. »

Priorité aux « grands chantiers » français

Si l’optimisme est donc de mise concernant un nouveau retournement de situation du côté américain, rien n’a changé concernant le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. « Je n’ai jamais été convaincu par l’utilité du projet. Maintenant, le dossier est dans les mains des médiateurs (…) La décision se fera de façon impartiale », déclare le ministre.

« Il y a des besoins avérés pour absorber le trafic mais on a été au plus facile, tout n’a pas été étudié. C’est l’héritage d’une décision prise il y a 30 ans. On s’est dit : ‘’il y a des champs de libres, allez hop on bétonne tout ça’’. Ce sont des logiques dépassées », poursuit-il.

D’autre part, Nicolas Hulot a également tenu à revenir sur décision de fermer plusieurs réacteurs nucléaires, qui avait été vivement critiquée. « J’ai juste rappelé que, pour appliquer la loi (de transition énergétique votée en 2015, ndlr), certains scénarios prévoient qu’on en ferme 17, voire plus », explique-t-il.

Enfin, interrogé sur ses rapports avec Emmanuel Macron, le ministre a fait part de son sentiment d’être « soutenu, compris », espérant qu’il ne changerait pas « sur un plan personnel ».

F.C (avec AFP)
Photo de Une : @Min_Ecologie (Twitter)

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