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A Londres, la « Râpe à fromage » perd ses boulons

Publié le 12 novembre 2014

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Le gratte-ciel du 122 Leadenhall, surnommé la « Râpe à fromage » de Londres perd ses boulons. Un périmètre de sécurité a dû être installé à titre de précaution, même si l'intégrité structurelle du bâtiment n'est pas remise en cause. Conçue par l'architecte britannique Richard Rogers, cette tour culmine à 225 mètres.
A Londres, la « Râpe à fromage » perd ses boulons - Batiweb

La société de développement immobilier British Land vient d'ordonner une enquête et un contrôle des points d'attache après la chute de deux gros boulons de la tour du 122 Leadenhall, rebaptisée Cheese Grater (« râpe à fromage », ndlr) en raison de son architecture singulière.

Si personne n'a été blessé lors de la chute de ces boulons, dont l'un a effectué un plongeon de 220 mètres, un périmètre de sécurité a tout de même été mis en place à titre de précaution jeudi dernier. La société de développement immobilier a également tenu à préciser que l'incident « ne menaçait nullement l'intégrité structurelle de l'édifice ».

Conçue par l'architecte britannique Richard Rogers, cette tour a été livrée cette année avec un retard dû à la suspension temporaire des travaux pour cause de crise économique. Culminant à 225 mètres, elle constitue la quatrième tour de bureaux la plus haute de la capitale britannique.

Des créations architecturales contestées

Le quartier financier de Londres a connu d'autres problèmes liés aux buildings, notamment en septembre 2013. Le 20 Fenchurch surnommé « Talkie-walkie » et haute de 160 mètres, s'était vu habillée en catastrophe d'une imposante bâche-écran de couleur noire. En effet, la réflexion du soleil sur sa façade vitrée concave avait endommagé une jaguar garée en contrebas. Plusieurs équipes de télévision s'étaient alors amusées à faire cuire un oeuf sur le trottoir pour témoigner de la puissance du rayon.

Les réalisations architecturales audacieuses qui hérissent le ciel de la City et d'autres grandes villes du monde constituent une affirmation de puissance économique mais sont parfois décriées en raison de leur magnitude, de leur coût ou de leur silhouette. En octobre dernier, le président chinois Xi Jinping a même lancé un appel pour stopper l'essor des « architectures bizarres et grotesques » dans son pays. Signe que les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas...

C.T (avec AFP)
© IRStone-Fotolia

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