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Avec Isophonic, Isover rend l’isolation phonique plus accessible

Publié le 18 décembre 2018

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Toutes les enquêtes d’opinion le confirment, le bruit est une des sources majeures de troubles en logement collectif. Isover amène une réponse originale à ce problème, non pas en sortant un nouveau produit mais en rendant accessibles les réponses à apporter au particulier. Regardons ça de plus près.
Avec Isophonic, Isover rend l’isolation phonique plus accessible - Batiweb
Le marketing est comme la langue, la meilleure ou la pire des choses, suivant les circonstances. Isover, la filiale du groupe Saint-Gobain spécialisée dans l’isolation, nous montre le bon côté des choses, sans faire de bruit mais avec efficacité.
 
Dominica Lizarazu, directrice marketing d’Isover et ses équipes, sont parties du constat que la mauvaise isolation phonique des logements est à l’origine de plus d’un tiers des tensions entre voisins et une inquiétude pour 82% des français, tous vos voisins vous le diront ! Sur ce constat, la société a lancé une démarche originale, Isophonic.
L’industriel a tout d’abord refait un point exhaustif des différentes sources de bruit dans l’habitat, puis un état des lieux de la législation, assez mince et assez ancienne, d’ailleurs. Il a ensuite mis face à cela les solutions déjà existantes dans sa gamme, qui couvraient toutes les solutions nécessaires sans avoir à en inventer de nouvelles.
 
Mon Diag’phonic, le diagnostic à portée de doigts
Puis, c’est là où la démarche devient intéressante, les équipes marketing et les ingénieurs se sont penchées sur l’aspect le plus compliqué à traiter, à savoir rendre les solutions accessibles au plus grand nombre, en rénovation dans l’habitat existant.
 
La question à résoudre se résume facilement mais paraît aussi complexe à résoudre que le problème du bruit dans un appartement. Beaucoup d’entreprises du bâtiment et d’artisans, consultés par les particuliers, préfèrent souvent ne pas s’engager à promettre un résultat, trop peu sûres qu’elles sont des moyens pour y arriver et du résultat obtenu.
 
C’est là qu’intervient l’outil de diagnostic Mon Diag’Phonic, disponible sur isover.fr/isophonic. En quelques questions, le professionnel accompagne le particulier dans la réalisation d’un diagnostic sonore. Il suffit pour cela d’un ordinateur portable, d’une tablette ou même d’un smartphone, équipés d’un casque standard. Il faut ensuite décrire les caractéristiques du logement. Enfin, la simulation, partant des conditions décrites, permet d’entendre les différents niveaux d’affaiblissement sonores possibles suivant les différents types de bruit domestiques ou extérieurs.
 
Le diagnostic propose plusieurs types de bruits typiques, extérieurs et intérieurs, et deux à trois niveaux d’affaiblissement phonique, suivant les combinaisons de produits existantes.

Qui s’appuie sur des solutions produit existantes
Le professionnel dispose ensuite, en ligne ou dans une documentation très bien faite,  des solutions produits qui permettront d’obtenir le niveau d’affaiblissement sonore souhaité. Les différentes applications font intervenir des produits de la gamme, laines de verre et accessoires, déjà existants et largement distribués (1). Cela permet à toute entreprise de les mettre en œuvre sans difficulté particulière, indépendamment des conditions de réalisation. Au vu de ce qui nous a été présenté, une bonne isolation phonique en logement implique souvent une rénovation assez large des murs, sols et plafonds des pièces concernées, ce qui ne peut se faire que dans le cas d’une rénovation relativement complète.

Rénovation versus coût du foncier
Dans ce cas, l’argument d’Isover « tient la route ». Dominica Lizarazu précise « que l’alternative à une bonne rénovation phonique, et donc le plus souvent en même temps thermique, d’un logement, est souvent … le déménagement. »
Quand le bruit est une véritable nuisance, des propriétaires peuvent préférer vendre et trouver un logement plus calme. Sauf qu’on est jamais sûr, au moment de l’achat d’un nouveau logement, du niveau de bruit aux différents moments du jour et de la nuit, pendant un long cycle de vie. Ensuite le choix de vivre en centre-ville dans des logements un peu anciens, notamment dans les grandes agglomérations, n’offre pas vraiment d’alternative.
 
Il ne reste donc plus, au moment de l’achat ou lors de travaux ultérieurs d’aménagement, qu’à effectuer des travaux d’isolation phonique. Il faudra trouver, à ce moment-là, un artisan qui s’engage. Il devra aussi rassurer sur le fait qu’il est moins coûteux de faire cette rénovation plutôt que vendre pour acheter ailleurs. Et on revient au début de cet article.
 
En tout cas, il faut saluer cette démarche exemplaire, qui rend accessible de façon simple des solutions pertinentes pour traiter du problème du bruit. Et on peut juste rêver qu’un fabricant de fenêtres se branche sur la même application, pour que toutes les barrières freinant l’entrée des nuisances sonores soient traitées.
 
Régis Bourdot
Images © ISOVER


(1)Un seul nouveau produit : la suspente INTEGRA2PHONIC





 

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