Vendredi 2 septembre, le constructeur d’engins de chantier américain Caterpillar annonce vouloir fermer son usine belge, à Gosselies, entraînant la suppression de 5 à 6 000 emplois. Une situation inacceptable pour les dirigeants belges, dont Paul Magnette, chef du gouvernement de la Wallonie.

Afin d’éclaircir la situation et tenter de sauver ce qui peut l’être, une rencontre a donc été organisée entre la direction de Caterpillar et de hauts dirigeants belges. Des négociations qui n’ont visiblement pas abouti, à en juger par les propos tenus par Paul Magnette à l’issue de cette rencontre : « la manière dont ils se comportent donne à penser que la chance qu’ils reviennent sur leur décision est très ténue ».

Gosselies victime d’un vaste plan de restructuration

C’est donc un coup de grâce que Caterpillar vient de porter à la Belgique, qui avait déjà du mal à se remettre des fermetures successives d’Arcelor Mittal et Ford. De son côté, le groupe américain a indiqué que la suspension de son activité en Belgique était due à un plan mondial de restructuration et de réduction des coûts.

A défaut de faire fléchir Caterpillar, la Belgique et l’Europe ont d’ores et déjà annoncé la mise en place d’un plan d’accompagnement pour les ouvriers licenciés. N’en reste pas moins que la situation est de plus en plus préoccupante pour notre voisin, que les grands industriels semblent déserter les uns après les autres.

F.C (avec AFP)