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L’Europe mise sur la certification environnementale pour des bâtiments tertiaires exemplaires

Publié le 06 juillet 2018

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Comme chaque année, Green Soluce a partagé le 3 juillet dernier son dernier Baromètre de la certification environnementale relative à l’immobilier tertiaire en Europe. Pour sa 5e édition, le document ne se contente pas de faire le point sur les différents indicateurs, mais va encore plus loin en proposant un tour d’horizon des nouvelles certifications mises en place dernièrement.
L’Europe mise sur la certification environnementale pour des bâtiments tertiaires exemplaires - Batiweb
Plus de 10 000 bâtiments tertiaires européens étaient concernés par une certification au 31 décembre dernier, à raison de 9 197 en neuf et en rénovation et 1 531 en exploitation. Un dynamisme salué par le cabinet de conseil Green Soluce.

Ce dernier a publié le 3 juillet dernier la 5e édition de son Baromètre de la certification environnementale, dans lequel il fait état d’une forte croissance des édifices non résidentiels engagés dans une démarche durable. En effet, il faut compter plus de 30% de bâtiments supplémentaires concernés dans le neuf et la rénovation. Du côté de l’exploitation, pas moins de 816 biens ont été certifiés en 2017, contre 138 l’année précédente.

Sans grande surprise, les bureaux sont les bâtiments les plus engagés dans une démarche certifiante (+1 332 en 2017, pour un total de 4 918), devant les locaux d’activité, établissements d’enseignement ou de santé, hôtels, etc. (+1 135, soit un ensemble de 4 204 unités) et les commerces (+615, 1 606 biens).

Les bâtiments français se distinguent !

Dans le détail, le Royaume-Uni et l’Irlande totalisent quelque 4 724 bâtiments certifiés au 31 décembre 2017. Avec 1 788 constructions concernées, la France parvient à se hisser à la troisième place, entre autres devant l’Allemagne (1 004 unités).

En revanche, au vu des biens en exploitation, l’hexagone s’impose en tête des pays européens les plus dynamiques, avec 732 bâtiments certifiés dont 367 en 2017. À l’inverse, le Benelux, l’Autriche, la Suisse, le Royaume-Uni et l’Irlande font office de mauvais élèves, visiblement peu intéressés par cette catégorie de qualification.

De nouveaux labels qui séduisent déjà

Côté certifications, justement, HQE s’impose toujours comme la référence pour les bâtiments de bureaux franciliens, avec 69% de parts de marché. Elle est néanmoins largement mise à mal (80% en 2016), au profit de BREEAM (28% en 2018, 16% il y a deux ans) et LEED (3%). Au Royaume-Uni et en Irlande, c’est BREEAM qui est plébiscitée, de même que DGNB en Allemagne.

Pour autant, de nouvelles qualifications tentent elles aussi de se distinguer, avec des référentiels inédits adaptés aux besoins de bien-être des occupants. C’est notamment le cas de WELL, lancée en 2015 par l’IWBI, qui concerne déjà plus de 800 projets, ou encore d’OSMOZ et Ready 2 Services, qui ont vu le jour en mars et juin derniers à l’initiative de Certivéa. Le label WiredScore, enfin, a déjà séduit plus de 1 400 bâtiments dans près de 150 villes.

F.C

Photo de Une : ©Fotolia

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