La baisse d’activité, observée au deuxième trimestre, s’amplifie en juillet pour le secteur des travaux publics, selon la dernière enquête publiée par la FNTP. Les travaux réalisés sont inférieurs de 4,9 % à ceux du même mois l’année précédente. Ainsi, l'activité retombe à son niveau de décembre 2002, en moyenne sur les trois mois.

Les heures travaillées totales (comprenant celles des ouvriers permanents et celles des intérimaires) enregistrent leur plus forte baisse depuis le début de l’année (-8,1% à un an d’intervalle). Cette chute s'explique notamment par le recul sensible du travail intérimaire (-23,1 %). Les heures travaillées par les ouvriers permanents accusent un repli de 3,3% en juillet.

Faible niveau des marchés conclus

Selon les données de la FNTP, « ce ralentissement trouve son origine dans le faible niveau des marchés conclus ». En moyenne depuis douze mois, ceux-ci se situent à un niveau inférieur d’environ 20% à celui de 2008.

« Les perspectives d’activité sont d’autant plus préoccupantes que la commande publique est en forte chute au deuxième trimestre en raison de l’impact des élections municipales, tandis que la croissance économique reste en berne », souligne la Fédération nationale des travaux publics.

C.T
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