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Le Sénat alerte sur l’état du réseau routier français

Publié le 09 mars 2017

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Alors que la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable constatait récemment la dégradation progressive du réseau routier national, une table ronde sur l’état des infrastructures routières et autoroutières a été organisée ce mercredi 8 février. Pour les intervenants, aucun doute possible : l’État se doit de mettre à la poche dès à présent afin d’entretenir le réseau, au risque de voir les coûts augmenter considérablement dans les années à venir.
Le Sénat alerte sur l’état du réseau routier français - Batiweb
1 073 milliers de kilomètres de routes parcourent les 643 801 km2 du territoire français, à raison de 11 560 kilomètres d’autoroutes, 9 645 kilomètres de routes nationales, 378 973 kilomètres de départementales et 673 290 kilomètres de communales.

Pourtant, dans un rapport publié ce mercredi, la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable observe « une tendance à la dégradation du réseau routier national non concédé et du réseau autoroutier ».

Face à ce constat, une table ronde réunissant des gestionnaires des réseaux routiers, des entreprises du secteur et des usagers a été organisée afin de trouver des solutions pour lutter contre le phénomène de dégradation que connaissent les infrastructures routières.

Plus de moyens et plus de vigilance

Sans grande surprise, les échanges entre les différents intervenants ont mis en évidence « la nécessité d’octroyer dès à présent des moyens suffisants à l’entretien du réseau routier, et cela de façon pérenne ».

« À défaut, on ne pourra que constater un renchérissement significatif des coûts d’entretien au cours des prochaines années », pointe le rapport du Sénat, qui reprend l’exemple du réseau ferroviaire, trop longtemps laissé à l’abandon, et dont l’état est désormais « déplorable faute d’un entretien régulier ».

Les intervenants ont également proposé de faire évoluer « la stratégie et l’organisation des politiques d’entretien » en s’appuyant sur les nouvelles technologies. Ces dernières pourraient notamment permettre de suivre l’état du réseau routier afin de prioriser les actions à mettre en place pour améliorer l’entretien des infrastructures.

Le Sénat rappelle par ailleurs que « le développement du réseau routier peut également constituer une opportunité en termes de création d’emplois », comme l’avait relevé le plan de relance autoroutier initié en 2015. Les regards sont à présent tournés vers le nouveau plan d’investissement autoroutier, conclu fin janvier dernier, qui prévoit la construction de 32 échangeurs et 25 aires de covoiturage.

Fabien Carré
Photo de Une : ©Fotolia

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