Les Français sont attachés à leur patrimoine de proximité
A l’occasion des 20 ans de la Fondation du Patrimoine, la Caisse d’Epargne a réalisé une étude portant sur « Les Français et le patrimoine de proximité ». Les résultats révèlent que les Français sont particulièrement attachés à leur patrimoine de proximité et sont prêts à y consacrer du temps. Plus d’un interrogé sur deux s’est même dit prêt à s’investir pour le patrimoine de proximité tandis qu’ils sont 67% à estimer qu’il y a urgence à le protéger, à l’entretenir et à le restaurer.
La dernière étude réalisée par la Caisse d’Epargne pour la Fondation du patrimoine révèle que pour la majorité des Français, le patrimoine de proximité est d’une grande importance.
En effet, ils sont 67% à attester qu’il y a urgence à protéger, entretenir et restaurer ce patrimoine et plus d’un Français sur deux (55%) s'est dit prêt à consacrer du temps à ces opérations de protection, entretien et valorisation.
Pourtant, ils sont nombreux à noter que la France prend du retard dans ce domaine par rapport aux autres pays européens (32%), et n’hésitent pas à souligner les enjeux autour du patrimoine de proximité.
Quels sont les univers plébiscités par les sondés ?
On retrouve le patrimoine lié à l’eau (ponts, puits, lavoirs, moulins, phares), les chantiers de formation aux métiers de la restauration (ferronnerie, taille de pierre, menuiserie), le patrimoine mobilier (objets de musée, tableaux, etc.), les édifices et les objets religieux, et le patrimoine industriel.
Les enjeux du patrimoine sont divers. Les interrogés citent qu’il fait partie « intégrante de l’identité culturelle et permet de transmettre la mémoire » (97%), qu’il est un « enjeu économique pour le tourisme » (94%), qu’il doit « avoir une utilité sociale et culturelle » (93%) ou encore qu’il contribue au « rayonnement de la France dans le monde » (92%).
71% des interviewés se déclarant de confession catholique sont favorables à la réhabilitation des églises non entretenues en bâtiments civils tandis que 64% regrettent que le patrimoine industriel ne soit pas suffisamment mis en valeur.
Ils sont 93% à juger positivement l’intervention des fondations, soutenues par des fonds privés, dans la restauration et la protection du patrimoine de proximité. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant de voir que 48% des sondés ont déjà entendu parler de la Fondation du patrimoine contre 18% en 1996, et que 79% lui font confiance pour bien utiliser les ressources issus des dons.
En outre, 91% considèrent que la fondation est utile à la préservation du patrimoine dont 29% la jugent indispensable.
Plus d’un Français sur dix a déjà fait un don via le crowdfunding, et 61% des non-utilisateurs déclarent faire confiance à cette méthode de financement.
Enfin, les sondés souhaitent en grande majorité être informés sur le patrimoine de proximité « avec les moyens de communication actuels et grands publics tels qu’internet et les émissions de télévision, confirmant ainsi la modernité et la popularité du patrimoine de proximité », s’est réjouit la Fondation du Patrimoine
R.C
En effet, ils sont 67% à attester qu’il y a urgence à protéger, entretenir et restaurer ce patrimoine et plus d’un Français sur deux (55%) s'est dit prêt à consacrer du temps à ces opérations de protection, entretien et valorisation.
Pourtant, ils sont nombreux à noter que la France prend du retard dans ce domaine par rapport aux autres pays européens (32%), et n’hésitent pas à souligner les enjeux autour du patrimoine de proximité.
Quels sont les univers plébiscités par les sondés ?
On retrouve le patrimoine lié à l’eau (ponts, puits, lavoirs, moulins, phares), les chantiers de formation aux métiers de la restauration (ferronnerie, taille de pierre, menuiserie), le patrimoine mobilier (objets de musée, tableaux, etc.), les édifices et les objets religieux, et le patrimoine industriel.
Les enjeux du patrimoine sont divers. Les interrogés citent qu’il fait partie « intégrante de l’identité culturelle et permet de transmettre la mémoire » (97%), qu’il est un « enjeu économique pour le tourisme » (94%), qu’il doit « avoir une utilité sociale et culturelle » (93%) ou encore qu’il contribue au « rayonnement de la France dans le monde » (92%).
71% des interviewés se déclarant de confession catholique sont favorables à la réhabilitation des églises non entretenues en bâtiments civils tandis que 64% regrettent que le patrimoine industriel ne soit pas suffisamment mis en valeur.
L’émergence des associations et fondations privées
Dans le classement des acteurs les plus importants pour la protection, l’entretien et la valorisation du patrimoine de proximité, on retrouve les collectivités locales (94%), suivies de près par les associations et fondations privées (92%), l’Etat (91%) et les banques régionales (84%).Ils sont 93% à juger positivement l’intervention des fondations, soutenues par des fonds privés, dans la restauration et la protection du patrimoine de proximité. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant de voir que 48% des sondés ont déjà entendu parler de la Fondation du patrimoine contre 18% en 1996, et que 79% lui font confiance pour bien utiliser les ressources issus des dons.
En outre, 91% considèrent que la fondation est utile à la préservation du patrimoine dont 29% la jugent indispensable.
Les nouvelles technologies permettent de récolter des fonds
Au fil du temps, le crowdfunding s’est étendu au patrimoine et s’est installé dans les pratiques. Ils sont d’ailleurs 59% à déclarer en avoir entendu parler.Plus d’un Français sur dix a déjà fait un don via le crowdfunding, et 61% des non-utilisateurs déclarent faire confiance à cette méthode de financement.
Enfin, les sondés souhaitent en grande majorité être informés sur le patrimoine de proximité « avec les moyens de communication actuels et grands publics tels qu’internet et les émissions de télévision, confirmant ainsi la modernité et la popularité du patrimoine de proximité », s’est réjouit la Fondation du Patrimoine
| Méthodologie L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1 045 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été interrogé en ligne sur système CAWI du 4 au 11 janvier 2016. |
R.C
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