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Un promoteur d'Amiens sous le coup d'une plainte pour escroquerie

Publié le 29 avril 2014

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Plusieurs dizaines d'investisseurs ont décidé de porter plainte pour escroquerie contre la société amiénoise Finaxiome. Responsable d'une vingtaine de programmes immobiliers dans toute la France, comptant chacun une cinquantaine de logements, la société avait fait faillite en 2012, laissant les propriétaires à leur sort.
Un promoteur d'Amiens sous le coup d'une plainte pour escroquerie - Batiweb

« Les propriétaires ont versé 90 % des sommes totales. Où est passé l'argent ? Des dizaines de millions d'euros ont disparu », s'insurge Philippe Parisot, président d'une association d'acquéreurs basée dans la Marne.

La société amiénoise Finaxiome, qui avait lancé « entre 20 et 25 programmes immobiliers dans toute la France, comptant chacun entre 50 et 60 logements », avait fait faillite en 2012 et n'avait pu mener à son terme la construction de logements, a expliqué Philippe Parisot.

Plusieurs dizaines d'investisseurs viennent donc de porter plainte contre la société Finaxiome, spécialisée dans la vente de biens immobiliers défiscalisés. Environ 80 dossiers ont été déposés lundi matin au tribunal de grande instance d'Amiens pour « escroquerie, abus de confiance, banqueroute, faux et usage de faux, et dissipation de fonds », a-t-il indiqué.

Une information judiciaire visant Finaxiome avait été ouverte en 2013 à la suite d'une première vague de plaintes, a précisé le procureur de la République d'Amiens, Bernard Farret, selon lequel 35 nouvelles plaintes avaient été déposées lundi à la mi-journée.

4 ans de retard sur la livraison

Une procédure civile, visant « les banques, les assurances et les notaires », a été parallèlement lancée en 2012 « pour récupérer les sommes avancées pour finir les travaux et les intérêts intercalaires non remboursés, ainsi que déterminer les responsabilités », selon M. Parisot.

 « Une dizaine de résidences ont été livrées avec quatre ans de retard à partir de fin 2012 (après le placement en redressement judiciaire de Finaxiome et sa reprise par la société Novalys, qui appartient au groupe immobilier Pierreval, ndlr), et se livrent maintenant au compte-gouttes », a-t-il ajouté.

C.T (avec AFP)
© Maxim_Kazmin - Fotolia.com

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