ConnexionS'abonner
Fermer

La rénovation de la Prison de la Santé débutera en 2015 pour s'achever en 2018

Publié le 24 novembre 2014

Partager : 

Avec un consortium baptisé « Quartier Santé », l'Agence pour l'immobilier de la justice (Apij) a signé le contrat de partenariat public-privé (PPP) portant sur la rénovation de la maison d'arrêt parisienne de La Santé. Les travaux doivent débuter au deuxième trimestre 2015 et s'achever au deuxième semestre 2018, pour une réouverture fin 2018. Les derniers détenus ont été transférés fin juillet mais le centre de semi-liberté continue de fonctionner.
La rénovation de la Prison de la Santé débutera en 2015 pour s'achever en 2018 - Batiweb
Vidée en juillet de ses derniers hôtes, la mythique maison d’arrêt de la Santé fera peau neuve d'ici fin 2018. L'Agence pour l'immobilier de la justice (Apij) vient ainsi d'annoncer avoir signé le 13 novembre le contrat de partenariat public-privé (PPP) portant sur sa rénovation, avec un consortium baptisé « Quartier Santé.» Ce dernier se compose de GTM Bâtiment, filiale du groupe de BTP Vinci, de Gepsa, filiale de l'énergéticien GDF Suez, et de BAM General partner limited, filiale du groupe britannique de capital-investissement 3i.

Les travaux doivent débuter au deuxième trimestre 2015, a précisé l'Apij, pour s'achever au deuxième semestre 2018, en vue d'une réouverture fin 2018.

Une partie rasée, l'autre réhabilitée

La partie haute, celle orientée vers la rue Messier, sera rasée et reconstruite tandis que la partie basse, celle donnant sur la rue de la Santé, sera réhabilitée. A terme, la maison d'arrêt dont la capacité est aujourd'hui de 920 places, disposera de 708 places et le centre de semi-liberté, de 100 places, avec 95 % de cellules individuelles.

L'établissement inauguré en 1867, qui doit son nom à sa proximité avec l'ancien hôpital de la Santé devenu hôpital Saint-Anne, a été progressivement vidé au cours du premier semestre 2014. Les derniers détenus ont été transférés fin juillet mais le centre de semi-liberté continue de fonctionner.

Le coût du projet assumé par Quartier Santé

Concernant le financement du projet, la filiale de 3i sera l'acteur majeur de Quartier Santé, dont elle va prendre 80 % du capital, moyennant un apport de 11,65 millions d'euros, Gepsa et BAM GP en prenant 10 % chacun, a indiqué 3i. Quartier Santé va ensuite emprunter 190 millions d'euros à un groupe de trois banques, les japonaises Mizuho et Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ, ainsi que la française Natixis, filiale du groupe BPCE.

Chacune des trois banques assume un tiers du prêt, a indiqué Patrick Escalier, directeur au sein de l'équipe Global infrastructure and projects de Natixis. La banque française placera ensuite une partie de ce crédit auprès de l'assureur belge Ageas, a-t-il ajouté.

Dans le cadre de ce partenariat, Quartier Santé assumera la totalité du coût du projet et percevra, dans un second temps, un loyer versé par l'Etat durant 25 ans. Le montant de ce loyer n'a pas été communiqué.

A. LG (avec AFP)
© Atlantis (Fotolia)

Sur le même sujet

bloqueur de pub détecté sur votre navigateur

Les articles et les contenus de Batiweb sont rédigés par des journalistes et rédacteurs spécialisés. La publicité est une source de revenus essentielle pour nous permettre de vous proposer du contenu de qualité et accessible gratuitement. Merci pour votre compréhension.