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Projet de circuit de F1 à Flins : la course est finie ?

Publié le 07 mai 2009

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Evoqué dans le plan de relance de l'industrie automobile, le projet de circuit de Formule 1 à Flins-sur-Seine - Les Mureaux dans les Yvelines n'est pas près d'aboutir. La secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno a déclaré hier qu'il était « hors de question de sacrifier l'environnement pour un circuit ». Une première victoire pour l'association Contre la F1 à Flins.
Projet de circuit de F1 à Flins : la course est finie ? - Batiweb
Intervenant dans l'émission « les 4 vérités » sur France 2 sur le projet de construction d'un nouveau circuit dans les Yvelines pouvant accueillir un Grand Prix de Formule 1 en France, Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, a été claire. L'environnement ne sera pas sacrifié. « S'il y a des contraintes environnementales, on ne prend pas le risque de polluer la nappe d'eau » a-t-elle prévenu. La secrétaire d'Etat a notamment expliqué que « sur ce lieu, on a un problème particulier qui est celui d'une nappe phréatique, une nappe d'eau qui alimente une grande partie de la région parisienne ».

Chantal Jouanno ne fait que confirmer les propos du ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, début avril, qui annonçait le problème comme étant réglé. Jean-Louis Borloo a bien précisé dans une interview que ce projet était retiré du plan de relance. « Ce circuit de formule 1 à Flins est sur des champs de captage d'eau, donc pour moi ce problème est réglé. De surcroît, ce sont des espaces qui sont réservés au Schéma directeur régional d'Ile de France pour l'eau et pour une agriculture de proximité, une agriculture biologique » avait expliqué le ministre d'Etat chargé de l'environnement sur BFM TV.

Un coup de massue pour Pierre Bédier, Président du Conseil Régional des Yvelines, qui espérait, que le département soit retenu pour l'organisation du Grand Prix de France. Mais c'est une victoire pour les nombreux opposants, notamment l'association Contre la F1 à Flins, qui par la voix de son président Michel LECAT, félicite le ministre pour sa position claire et cohérente avec les objectifs du Grenelle de l'environnement : « ces obstacles techniques et juridiques, et bien d'autres encore, rendent le projet totalement irréaliste et irréalisable ». L'avocat de l'association, Maître Alexandre Faro, ajoute : « nous avions démontré que techniquement et juridiquement le projet de circuit était voué à l'échec, Monsieur Borloo l'enterre comme il se doit ». Le projet des Yvelines n'est pas encore prêt à aboutir.

Bruno Poulard

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