Long de 35 km, le boulevard périphérique est situé en viaduc sur 50% du parcours, en tranchée ouverte sur 40% et au niveau du sol sur 10%, rappelle la candidate. La quasi-totalité est "couvrable", selon NKM, à l'exception de 6,75 km de sections en viaduc « correspondant aux franchissements de la Seine ainsi qu'au franchissement des faisceaux ferroviaires sortant de Paris ».

Pour les zones en tranchée couverte, le coût pourrait s'élever à 100 000 euros, à condition de ne pas créer de tunnels de plus de 300 m, qui renchérissent considérablement le coût des travaux pour des raisons réglementaires. Pour les sections en viaduc, NKM avance un coût de 700 000 euros.

Une couverture totale d'ici à 50 ans

La candidate se fonde sur « le résultat des études d'enfouissement de l'avenue Charles-de-Gaulle à Neuilly ». NKM envisage une couverture totale d'ici à 50 ans. Pour la prochaine mandature, elle envisage de couvrir sept sections totalisant 1,4 km, pour un coût de 140 millions d'euros.

Les sommes investies par Paris dans la couverture du périphérique pourraient être déduites de ses dépenses de péréquation, c'est-à-dire des versements effectués par Paris au profit des départements plus pauvres, puisqu'il s'agit « d'un investissement non seulement pour les Parisiens, mais aussi pour tout le Grand Paris », peut-on lire dans ce document.

B.P (avec AFP)