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Paris veut plus de taxes sur les logements vacants et les résidences secondaires

Publié le 13 juin 2016

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Alors qu'il devient de plus en plus difficile de se loger dans la capitale française, la ville de Paris a voté lundi le principe d'une augmentation des taxes sur les logements vacants et les résidences secondaires. Ces vœux ne peuvent cependant entrer en vigueur qu'après un passage au Parlement. Détails.
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Ces vœux devraient faire frémir plus d'un propriétaire parisien. Sur proposition du groupe communiste, la majorité de gauche de Paris dirigée par Anne Hidalgo (PS) a voté le souhait d'une augmentation de la taxe sur les logements vacants. Selon le même groupe, la capitale en compterait 100 000.

Ainsi, la taxe serait fixée à 50 % la première année puis 100 % la deuxième année. Elle est actuellement de 12,5 % de la valeur locative cadastrale - bien moindre que les prix du marché - pour la première année et de 25 % pour la deuxième année.

Par exemple, un propriétaire d'un grand appartement vacant paye ainsi en moyenne à l'année quelque 1 000 euros par an, taxe qui pourrait ainsi quadrupler et inciter à remettre les logements vacants sur le marché, selon l'élu PCF Jacques Baudrier.

Les résidences secondaires dans le viseur

La Ville a également voté, toujours en théorie, le doublement de la taxe sur les résidences secondaires. Cette taxe avait déjà été augmentée l'an dernier de 20 % par rapport à la taxe d'habitation commune. Elle pourrait ainsi doubler avec une hausse de 100 %.

Paris a de la même manière souhaité que soit quadruplée - de 25 000 à 100 000 euros - l'amende encourue par un propriétaire louant un logement meublé type Airbnb en dehors de la réglementation existante, notamment plus de quatre mois par an. La Ville souhaite également que les plateformes coupent l'accès aux annonces ayant dépassé ces quatre mois.

Toutefois, les propriétaires parisiens ont encore un peu de répit devant eux. Ces voeux ne peuvent entrer en vigueur qu'après un vote en loi de finances rectificative 2016 ou loi de finances 2017.

C.T (avec AFP)
© Fotolia

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