Bernard Mauplot, le Président du Conseil de l’Ordre des architectes d'Île-de-France, indique dans un communiqué qu'un « grand nombre d'architectes se sont trouvés en grande difficulté du fait de copies indésirables d’utilisateurs de passage, "essai provisoire qui dure", achat sur internet de versions soldées qui se révèlent être des versions piratées : les raisons sont multiples et hélas constatées dans de nombreuses agences ». Selon le Conseil, les architectes découvrent le plus souvent l’existence de ces contrefaçons lors de contrôles inopinés effectués par huissiers, sur la requête des principaux éditeurs de logiciels graphiques et bureautiques.

« Les informations que nous avons pu recueillir auprès des représentants de ces éditeurs, font état de coûts de régularisation très importants, du fait, conjointement, de l’achat de licences légales et du versement de dommages et intérêts conséquents, lesquels se chiffrent en dizaines de milliers d’euros, voire centaines pour les agences les plus importantes » précise l'Ordre qui souhaite donc attirer l'attention sur « le caractère illégal de l’utilisation de contrefaçons et de logiciels non conformes, que nul architecte ne saurait ignorer, et les coûts induits par le versement de dommages et intérêts sans commune mesure avec le coût des licences, qui risquent de surcroît de mettre en péril l’économie parfois fragile de leurs agences ».

Bernard Mauplot invite les architectes de la région IDF à vérifier « que vous détenez les licences de tous les logiciels installés sur votre parc informatique et à sensibiliser vos équipes sur les risques encourus ».

B.P