Le chiffre d'affaires du groupe a cependant reculé de 5% à 7,25 milliards d'euros sur les six premiers mois de l'année, tout comme le résultat net d'exploitation (Ebitda) qui a reculé de 14% à 1,3 milliard. Malgré cette baisse, le groupe a confirmé son objectif de dégager 650 millions d'euros additionnels d'Ebitda sur l'année et son intention de ramener sa dette sous la barre des dix milliards d'euros à la fin de l'année.

« Nous sommes en ligne avec tous nos objectifs », s'est félicité le PDG Bruno Lafont, lors d'une conférence téléphonique. « Au deuxième trimestre, le groupe a plutôt bien résisté dans un environnement défavorable », s'est-il réjoui. « Prenant acte du niveau des volumes du premier semestre, nous anticipons une croissance comprise entre 0 et 3 % de la demande de ciment sur nos marchés en 2013, ce qui sous-tend des tendances plus favorables au deuxième semestre », a-t-il anticipé.

Les marchés émergents restent le principal moteur de croissance de la demande. L’inflation des coûts devrait se poursuivre, mais à un rythme plus modéré qu’en 2012 grâce à l'évolution positive des prix du charbon et du coke de pétrole. « Notre objectif est de ramener notre endettement net à moins de 10 milliards d'euros en 2013, et à moins de 9 milliards d’euros en 2014 » précise le groupe de matériaux de construction.

B.P (avec AFP)