Les cinq premières éoliennes en mer construites par l’usine GE Renewable Energy de Saint-Nazaire « vont partir pour les Etats-Unis à la mi-juillet », a indiqué la société.

Commandées par Deepwater Winds, elles équiperont la ferme éolienne offshore située à proximité de Block Island, au large des côtes de Providence, à environ 5 km des côtés de l’Etat du Rhode Island.

Baptisées Haliade, les nacelles seront installées à partir du mois d’août. D’une capacité totale de 30 MW, la ferme offshore produira 125 000 MWh d’électricité par an, suffisamment pour alimenter 17 000 foyers étasuniens.

La ferme sera connectée au réseau électrique à la fin de l’année. Selon les termes du contrat, GE Renewable Energy assurera également la maintenance du site pour une durée de 15 ans, précise l’AFP.

L’Haliade a été spécialement conçue pour un environnement marin. Avec une capacité de 6MW, elle est dotée d’un rotor de plus de 150 mètres de diamètre, ce qui génère un rendement de 15% supérieur à celui des éoliennes offshore de même génération, selon les concepteurs, et permet de réduire le coût de l’électricité produite.

238 nacelles pour les parcs éoliens français

En plus du projet de Block Island, GE Renewable Energy se prépare à produire 66 nacelles Haliade pour l’Allemagne et 238 pour les parcs éoliens français.

En effet, c'est également dans l'usine de Saint-Nazaire que seront assemblées les éoliennes destinées au champ Merkur (Allemagne), ainsi que celles qui équiperont les trois champs français de Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime), projet mené par EDF Energies Nouvelles.

Inaugurée en décembre 2014, l’usine GE de Saint-Nazaire est dimensionnée pour produire jusqu’à 100 éoliennes de ce type par an. L'usine emploie actuellement 140 salariés et devrait à terme faire travailler 300 personnes.

« Notre objectif est de rechercher autant que possible une continuité d'activité dans l'usine. Nous avons bon espoir de pouvoir assurer cette continuité entre le champ Merkur et les premiers champs français », a déclaré Pascal Girault, directeur de GE Renewable Energy.

Implanté dans plus de 40 pays, GE Renewable Energy se présente comme « la nouvelle start-up de neuf milliards de dollars » du groupe américain General Electric, en mesure de proposer « un des portefeuilles d'énergie renouvelable les plus larges et les plus complets au monde ».

General Electric a racheté, fin 2015, l'activité énergie du groupe français Alstom.

R.C (Avec AFP)
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