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Petit tour du monde de l'immobilier en temps de crise

Publié le 02 juin 2009

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Au Royaume-Uni l'immobilier résidentiel a vu ses prix légèrement augmenter, signe d'espoir pour les économistes. Au Japon et aux Etats-Unis, la situation est moins réjouissante...
Petit tour du monde de l'immobilier en temps de crise - Batiweb
Au Royaume-Uni, les prix de l'immobilier résidentiel ont augmenté de 1,2% au mois de mai par rapport au mois précédent, limitant la baisse sur un an à 11,3%, selon la banque spécialisée Nationwide. Ces chiffres sont bien meilleurs qu'attendu par les économistes, qui prévoyaient une baisse de 1% sur le mois et de 13,7% sur l'année. La progression mensuelle est la plus forte enregistrée depuis dix-neuf mois. Nationwide a souligné dans son communiqué qu'il était trop tôt pour estimer que la chute des prix immobiliers avait cessé au Royaume-Uni. "Cependant, l'amélioration est en lien avec les signes de stabilisation qu'on peut constater dans plusieurs autres indicateurs économiques et laisse entendre que d'éventuelles nouvelles baisses se feraient à un rythme moins rapide qu'en 2008", selon le chef économiste de Nationwide Martin Gahbauer.

Japon : chute des mises en chantier

Au Japon les mises en chantier de logements neufs ont été inférieures de 32,4% en avril par rapport à avril 2008, un recul bien plus prononcé que ne le prévoyaient les économistes. Quelque 66.198 nouveaux logis ont été mis en construction le mois dernier au Japon contre 97.930 en avril 2008. Il s'agit du cinquième mois de recul d'affilée en glissement annuel. Les économistes s'attendaient à une décrue moins sévère. Ils tablaient en moyenne sur une chute des mises en chantier de logements neufs de seulement 22% sur un an.

USA : les impayés battent des records

Aux Etats-Unis les impayés d'emprunteurs immobiliers ont continué de battre des records, en augmentant encore au premier trimestre. En données corrigées des variations saisonnières, la proportion d'emprunteurs ayant plus de 30 jours de retard sur une échéance a atteint 9,12%, contre 7,88% au trimestre précédent. Ce taux est le plus élevé depuis 1972. Si on ajoute les procédures d'expulsion qui connaissent une forte hausse (1,37% des emprunteurs, contre 1,08% au trimestre précédent), ce sont 9,59% des emprunteurs aux Etats-Unis qui sont menacés de devoir quitter leur logement. Après trois trimestres de stabilité, "la hausse du nombre de saisies est inquiétante mais pas inattendue", a commenté dans un communiqué l'économiste en chef de la MBA (Association des banquiers hypothécaires), Jay Brinkmann.

Laurent Perrin (source AFP)

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