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« Révolution durable » oblige, la piscine devient plus écologique

Publié le 06 novembre 2015

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Les piscines d’aujourd’hui ne sont plus ce qu’elles étaient avant, une aubaine pour l’environnement. Moins gourmande en eau, moins énergivore et d’une taille plus réduite qu’il y a 30 ans, le secteur de la piscine se met peu à peu au vert. Cette transition s’accompagne actuellement d’un rebond de l’activité notamment grâce à une météo très favorable durant l’été.
« Révolution durable » oblige, la piscine devient plus écologique  - Batiweb
Le secteur de la piscine a repris des forces : sur les neuf premiers mois de l’année, son chiffre d’affaires a progressé de + 1,5% grâce à de « très beaux mois » de juillet, août et septembre, a annoncé la Fédération des professionnels de la piscine (FPP) à l’AFP.

En effet, durant l’été, les contrats signés ont augmenté de + 17%, les livraisons de + 14% et les devis établis de + 10% par rapport à la même période un an plus tôt ; de quoi faire oublier le spectre d’une année 2014 bien difficile.

« Nous sommes plutôt satisfaits, la météo nous a été favorable, tant pendant l'été que dans l'arrière-saison », commente auprès de l'AFP Gilles Mouchiroud, président de la FPP.

Croissance et développement durable

Le nombre de piscine est passé de 708 000 en 2000 à plus de 1,76 million en 2015.

Cette croissance exceptionnelle a poussé de nombreux professionnels à mettre en marche la « révolution durable » au sein du secteur pour ainsi développer des piscines « basse consommation ».

Avec un chiffre d’affaires annuel d’environ 1,5 milliard d’euros, « il y a eu un gros travail de fait par les professionnels, en matière de développement durable », affirme M. Mouchiroud.

En 30 ans, la taille des bassins est passée de 12 x 6 mètres en moyenne à 8 x 4 mètres, pour une profondeur de 1,80 m à 1,40 m.

Le volume d’eau nécessaire au remplissage d’une piscine moyenne a donc diminué, tout comme la consommation d’énergie annuelle nécessaire à la filtration (divisée par 4 à 950 kwh) et celle du chauffage doté de pompes moins puissantes (divisée par plus de 9 à 690 kwh), précise la FPP.

L’eau est aujourd’hui filtrée à 80% par des procédés mécaniques et plus qu’à 20% par des produits bactéricides. Les progrès techniques et des équipements moins énergivores font de la piscine un élément beaucoup plus écologique qu’auparavant.

L’entretien de la piscine a aussi évolué puisque des systèmes à électrolyse ou des produits de traitement à l’oxygène actif, au brome, à l’ozone ou aux UV sont désormais une alternative à l’ajout de chlore.

« Nul besoin de doses importantes de produits pour avoir une eau claire et limpide », font valoir les entreprises du secteur.

De plus, la domotique promet de réduire la consommation en énergie des équipements et le dosage des produits de traitement en fonction de la température de l’eau ou encore du nombre de baigneurs.

La FPP a lancé un livret de sensibilisation aux gestes à adopter pour optimiser la consommation d’eau, d’énergie et de produits de traitement, ces derniers pouvant être réduits d’un tiers.

R.C (Avec AFP)

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