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Le prêt à la création en vitesse de croisière

Publié le 04 décembre 2002

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Dix-huit mois après sa création, le prêt à la création d’entreprise (PCE) semble être plébiscité par les nouveaux entrepreneurs. Retour sur l’utilisation de la bouffée d’oxygène préférée des jeunes pousses
Le prêt à la création en vitesse de croisière - Batiweb
Voici des années que les gouvernements successifs, plus ou moins conscients du fait que le maillage du territoire par des PMI-PME est le meilleur antidote au chômage, s'emploient à prendre des mesures pour en faciliter le développement. Monsieur Raffarin, le Premier ministre, en a fait l'un des axes majeurs de sa politique à travers son bras armé, Renaud Dutreil actuellement ministre du Commerce et de l'Artisanat. Celui-ci prépare d’ailleurs pour le début de l'année 2003, un certain nombre de mesures dont la création immédiate d'une société pour la modique somme d'un euro. En attendant, les dispositifs ne sont pas tous inefficaces ainsi que le démontre un récent rapport de la Banque du développement des PME. Ce rapport donc dresse un premier bilan du Prêt à la création d'entreprise, le PCE. Facile d'accès, gratuit, le PCE simplifie les modalités de constitution et d'obtention du dossier. Mais son grand succès réside d’abord dans l'accueil qu'il reçoit des banques.

Rassurer les banques
Le PCE constitue en effet une garantie supplémentaire offerte aux banquiers qui distribuent des crédits aux jeunes entreprises, notamment au travers de la garantie de la garantie Sofaris. Celle-ci assure une couverture allant jusqu’à 70 % des prêts en cas de défaillance de l’emprunteur... Les banques, habituellement frileuses à l’excès en matière d’entreprise, se sentent rassurées face aux risques financiers encourus d’une création, même si, dans la réalité, de solides réticences sont encore très présentes. Les créateurs regrettent cependant que le PCE soit lié spécifiquement à l'obtention d'un prêt bancaire et que de surcroît son montant soit si modeste. Il ne constitue certes pas la seule et unique source de financement. Force est également d'avouer que dans leurs courses aux financements, les créateurs ignorent souvent les modalités du PCE. C'est la raison pour laquelle la BDPME préconise de valoriser les réseaux d'accompagnement, véritable intermédiaire entre la banque, le créateur et elle-même. Certes, rien n'est parfait au royaume de la création d'entreprise, mais le PCE semble peu à peu faire ses preuves. Mois après mois, il est devenu un dispositif connu et utilisé. Il a donné naissance a quelques milliers d’entreprises, et c’est sans doute là l'essentiel.

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