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Un local d'accueil pour s'informer sur le projet des Halles

Publié le 24 avril 2009

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Pour mieux connaître le colossal projet de réaménagement des Halles, qui va mettre le quartier en chantier pour six ans de 2010 à 2016, les Parisiens et Franciliens disposent depuis mercredi d'un local d'accueil sur place, rue Pierre Lescot.
Un local d'accueil pour s'informer sur le projet des Halles - Batiweb
L'ensemble du projet est exposé autour d'une imposante maquette de la "Canopée" (du nom de l'étage sommital de la forêt tropicale humide) des architectes français Patrick Berger et Jacques Anziutti, de panneaux explicatifs et de projections sur l'évolution de ce quartier où s'était installé un marché dès le XIIème siècle. Le vaste projet architectural, d'un coût estimé à 760 Millions d'euros voté par le conseil de Paris, suscite intérêt et interrogations de la part des passants accueillis par des jeunes agents de la Ville formés en architecture (du lundi au samedi de 16H00 à 19H30 et dès 12H30 les mercredis et samedis).

Qui des arbres actuels? Des commerces? Les jeunes agents leur assurent que les galeries marchandes ne fermeront pas durant la durée des travaux et que le nouveau jardin, une vaste prairie entre deux lisières d'arbres, sur 4,3 hectares, sera « ouvert pour tous ». De même, le secteur piéton sera étendu. Il n'y aura pas d'arrachage des arbres sur la tranche sud et ceux de la place René Cassin (devant Saint-Eustache) seront conservés. Ce sera moins minéral, plus vert », assure Roxane à un couple inquiet.

La Canopée, vaste feuille de verre ondulé, qui remplacera l'actuel « Carreau » des Halles, ainsi que les jardins, seront livrés en principe en 2013. Les voiries souterraines sont prévues pour 2014 et la livraison de la salle d'échanges rénovée en 2016, date de la fin de l'opération. « Espace de transition » qui draine quelque 800 000 personnes par jour via la gare métro et RER, les Halles sont une des plus vastes zones piétonnes d'Europe. Sur place, on peut consulter des études notamment sur « les jeunes métropolitains aux Halles », lieu ouvert et, selon cette étude, haut lieu de drague où affluent les jeunes des banlieues.

Monique, retraitée de 63 ans, qui a connu les pavillons Baltard du temps où elle habitait Paris (elle vit maintenant à Montargis), regrette qu'aucun d'entre eux n'ait été conservé sur place. « Pompidou, c'était un destructeur », dit-elle songeuse, devant un film relatant la fin des Halles Baltard dans les années 70, en se promettant de revenir quand les nouvelles Halles seront sorties de terre.

Bruno Poulard (source AFP)

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