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MonAccompagnateurRénov’ : 300 millions d’euros seront alloués pour financer le dispositif

Publié le 12 juin 2023

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Le gouvernement a annoncé ce lundi que 300 millions d'euros seraient prévus pour financer le lancement du dispositif « MonAccompagnateurRénov’ », qui deviendra en partie obligatoire pour bénéficier de certaines aides MaPrimeRénov', à compter du 1er janvier 2024.
MonAccompagnateurRénov’ : 300 millions d’euros seront alloués pour financer le dispositif - Batiweb

Dans un contexte où le reste à charge pour les travaux de rénovation énergétique est en hausse avec l’inflation, les ministres Christophe Béchu, Agnès Pannier-Runacher, et Olivier Klein, ont annoncé ce lundi que 300 millions d’euros seraient prévus à compter de 2024 pour soutenir le lancement du dispositif « MonAccompagnateurRénov’ ».

Le gouvernement a également précisé ce lundi que le budget et les barèmes précis de MaPrimeRénov' seraient dévoilés dans les prochaines semaines, dans le cadre d'annonces sur le Projet de loi de finances (PLF) 2024.

 

Une nouvelle enveloppe pour la mise en place de « MonAccompagnateurRénov’ »

 

Pour rappel, à compter du 1er janvier 2024, le recours à un Accompagnateur Rénov’ deviendra obligatoire pour bénéficier du forfait « MaPrimeRénov’ rénovation globale » et « MaPrimeRénov’ Sérénité ». Pour les ménages les plus modestes, cet accompagnement sera intégralement pris en charge, et l’aide passera à 2 000 €, contre 1 200 € actuellement. Les collectivités territoriales pourront également co-financer le dispositif afin d'aider les autres ménages.

À partir du 1er juillet, les professionnels du bâtiment pourront déposer une demande d’agrément pour devenir AccompagnateurRénov’, et devront détenir cet agrément pour pouvoir exercer cette nouvelle fonction à compter du 1er janvier 2024.

Pour 2024, le gouvernement vise la rénovation performante de 200 000 logements, contre 90 000 en 2022, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) des logements, qui représentent 48 millions de tonnes d’équivalent CO2, soit 11 % des émissions totales de la France.

Le 5 juin, le ministère de la Transition écologique a par ailleurs lancé une concertation pour accélérer la décarbonation des bâtiments, et en premier lieu des moyens de chauffage.

À travers cette concertation, le gouvernement entend notamment interroger les acteurs du bâtiment et les élus sur la fin progressive des chaudières fonctionnant à énergie fossile (fioul et gaz), avec l’éradication d’un quart des chaudières gaz, et l’interdiction d’installer des chaudières gaz neuves d’ici 2030. Ces chaudières à énergie fossile étant vouées à être remplacées par des moyens de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables (pompes à chaleur, chaudières biomasse...). Depuis début 2023, il n’existe d’ailleurs plus d’aide MaPrimeRénov’ pour l’installation d’une nouvelle chaudière gaz.

Or, en 2021, 11,2 millions de résidences principales recouraient au gaz naturel et gaz de pétrole liquéfié pour se chauffer, selon le Centre d'études et de recherches économiques sur l'énergie (Ceren).

 

Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock

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