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Lutter contre la précarité énergétique passe par la rénovation

Publié le 28 février 2013

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On ne cesse de le répéter, la facture énergétique pèse de plus en plus lourd. Les plus démunis peinent à payer leurs factures, particulièrement en hiver ! Pourtant, il faudra s’y habituer, l’énergie va coûter de plus en plus cher. Il faut donc trouver un moyen de faire des économies autrement.
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Face aux nouvelles réglementations, aux hausses de tarifs récurrentes … où trouver la bonne information pour rationaliser les dépenses ? Quelle énergie faut-il choisir à long terme ? Quels sont les travaux à réaliser pour économiser ?… Les consommateurs français attendent des informations simples et pratiques pour orienter leurs choix d’énergie et d’équipements et redevenir acteurs de leur logement. La plupart des comparatifs énergétiques des logements masquent encore trop souvent les coûts liés à l’installation, à l’investissement, à l’entretien et à l’usage même de l’énergie.

Qui ne s’est pas posé la question sur les tenants et aboutissants dudiagnostic de performance énergétique (DPE) ? Nombre de propriétaires qui ont souhaité vendre se sont ainsi retrouvés à devoir payer un professionnel pour qu’il leur délivre le précieux sésame, obligatoire pour toute transaction. Mais que contient ce diagnostic ? A quoi cela correspond-il vraiment ? Quels sont les critères pris en compte pour réaliser un diagnostic ? Le DPE, vise à informer le propriétaire et le locataire de la consommation d'énergie du logement ou du bâtiment tertiaire sur son chauffage, sa climatisation, sa production d'eau chaude sanitaire (ECS), mais pas sur l'électricité spécifique (éclairage, appareils électroménagers, etc.). mais il est exprimé en énergie primaire, pure notion d’experts avertis complètement qu’incompréhensible pour le consommateur lambda.

Si cette information était exprimée en énergie finale et valorisée en euros, comme c’est le cas pour la plupart des biens d’équipements, il en résulterait une compréhension immédiate du futur acquérant. L’affichage complémentaire du niveau de CO2 serait un must, mais il est sans doute nécessaire de commencer par les fondamentaux … Simplifier l’information et la rendre compréhensible. A entretenir le flou autour du DPE, on favorise certaines installations et on en décrédibilise d’autres sans tenir compte de leur impact CO2. Pourtant, une maîtrise de la consommation des énergies et des émissions de CO2 des 25 millions de logements existants s’avère d’ores et déjà indispensable et deviendra rapidement inévitable.

Halte au Gaspi !

Il est urgent de s’intéresser à l’isolation et à la nature des équipements de chauffage et de production d’eau chaude des logements d’aujourd’hui. Il faut enfin  se préoccuper des 60% de gaspillage énergétique qui sont dus à l’insuffisance de l’isolation et à l’obsolescence de produits de confort. Nos enfants n’ont pas mérité que l’on gaspille une ressource qui leur sera précieuse ! 75% du parc de logements de 2050 existe déjà. Il faut donc agir sur l’existant. Plusieurs dispositifs simples de rénovation existent et peuvent être mis en œuvre par les propriétaires et par les pouvoirs publics.

Tout d’abord, la rénovation de l’isolation des logements, à commencer par les combles. Cet investissement peu coûteux  assure une efficacité immédiate. Le changement des fenêtres, dont le coût certes plus élevé mais fiscalement accompagné, contribue au renforcement de l’isolation du logement. Le remplacement des convecteurs, les tristement célèbres grille-pain, par des appareils de chauffage électrique de dernière génération garantit une réduction drastique de la consommation comprise entre 15 et 30% selon les conditions d’isolation du bâtiment. Ces appareils embarquent aujourd’hui une nouvelle forme d’intelligence qui leur permet d’assurer avec une régulation d’une grande précision, un niveau de confort au 1/10ème de degré, de détecter l’ouverture des fenêtres et de mesurer l’occupation de chacune des pièces.

S’ajoute à cela un indicateur de consommation qui informe l’utilisateur de son niveau de confort et de sa consommation énergétique. Une information vertueuse qui tend à responsabiliser les occupants du logement avec un potentiel d’économie de l’ordre de 30% sur la facture de chauffage. Pour compléter le dispositif de rénovation, le remplacement du chauffe-eau électrique par un chauffe-eau thermodynamique permettra une réduction de 70% des consommations d’électricité liées à la production d’eau chaude sanitaire.

Pour achever le tableau de la rénovation, la reconnaissance et la valorisation de l’innovation Made in France pour les entreprises qui ont su développer des solutions efficaces de chauffage et de production d’eau chaude thermodynamique serait appréciée, dès lors que ces solutions permettent de gagner en confort, de réduire les consommations d’énergie et par conséquent de limiter considérablement les émissions de CO2.

Eric Baudry
Directeur Marketing & Développement Groupe Muller

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