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Canal Seine-Nord Europe : le dossier de financement remis à la Commission européenne

Publié le 27 février 2015

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Des responsables gouvernementaux des transports de France, Wallonie et Flandre ont acté la remise du dossier de financement du canal Seine-Nord Europe à la Commission européenne. Le coût du canal dans sa partie française est estimé à 4,7 milliards d'euros mais l'enveloppe de l'ensemble est de 5,5 milliards d'euros, a précisé le ministre français, Alain Vidales, en comptant tous les travaux annexes.
Canal Seine-Nord Europe : le dossier de financement remis à la Commission européenne - Batiweb

« L'engagement européen de financer jusqu'à 40% du projet du corridor Seine-Escaut est une chance à saisir », a déclaré Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, lors d'une conférence de presse organisée au Louvre-Lens en présence de représentants de la Commission. Les régions belges de Wallonie et de Flandre étaient respectivement représentées par Maxime Prévot, vice-président et ministre wallon des Travaux publics, et Léo Clinckers, délégué par le ministre flamand des Travaux publics Ben Weyts.

« Le corridor Seine-Escaut assurera avec efficacité une liaison économique et à grand gabarit entre les bassins de l'Escaut, de la Seine et du nord de la France », a rappelé M. Vidalies, qui attend une réponse en juin de Bruxelles sur cette demande de financement.

Ainsi, l'Union européenne apporterait 40% du budget, les collectivités locales et l'Etat 22% tandis que les 16% seraient financés par un emprunt. Le projet inclut non seulement la réalisation du canal Seine-Nord Europe, mais également les opérations d'accompagnement en amont et en aval du canal sur la Seine, l'Oise et dans le Nord/Pas de Calais.

L'objectif fixé est de débuter les travaux en 2017 pour une mise en service en 2023, avec de 12 000 à 14 000 emplois directs et indirects à la clef pour la construction de l'ouvrage. Le secrétaire d'Etat a également rappelé l'enjeu économique et écologique de l'ouvrage, alors que le trafic autoroutier dans la région augmente.

« Ce projet constitue aussi une réponse essentielle à l'enjeu du développement durable pour les territoires traversés et contribuera à la politique de lutte contre le changement climatique porté par l'Europe », a assuré Alain Vidalies, bien que les élus d'EELV aient manifesté depuis le début leur opposition à un projet qu'ils jugent inutile.

L'ouvrage doit permettre de relier à terme la Seine à l'Escaut, qui traverse Valenciennes, Gand et Anvers, par un canal à grand gabarit, d'où la dimension transfrontalière du projet, même si le coeur du chantier concerne 106 km entre l'Oise et le Nord.

Le canal et ses aménagements connexes

 
B.P (avec AFP)

 

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