Reims veut métamorphoser son centre-ville
Arnaud Robinet, député-maire de Reims et Catherine Vautrin, députée-présidente de Reims Métropole, ont présenté jeudi 31 mars, leur projet de réaménagement du cœur de Reims. L’objectif : proposer aux habitants de partager une « nouvelle vision » de leur ville. Au programme de cette métamorphose d’envergure : la réhabilitation de l’ancienne friche ferroviaire Sernam, la création d’un complexe aqualudique et d’une grande salle évènementielle.
Du Sernam à la Patte d’Oie, le cœur de Reims est sur le point de subir une transformation en profondeur afin de « redynamiser le tissu économique local, embellir le cadre de vie et permettre à chacun de se réapproprier l’espace public », a indiqué Reims Métropole dans un communiqué.
C’est après avoir constaté la présence d’espaces urbains délaissés dans le secteur Promenades/République/Boulingrin que le député-maire de Reims, Arnaud Robinet et Catherine Vautrin, députée-présidente de Reims Métropole, ont envisagé la réhabilitation de cette zone « animée et où il fait bon flâner ».
Ensemble, ils ont présenté jeudi 31 mars, le détail de leur projet baptisé « Reims Grand Centre » qui devrait bénéficier à l’ensemble du territoire du bassin de vie Rémois.
L’un des axes majeurs et prioritaires du programme est la réhabilitation de l’ancienne friche ferroviaire Sernam où seront construits deux équipements publics particulièrement attendus à savoir le complexe aqualudique avec son bassin olympique et la grande salle évènementielle.
Les Promenades seront transformées en corridor vert et écologique tandis qu’une nouvelle voirie nord sera créée et les espaces publics redéfinis pour assurer l’accessibilité de tout le cœur de Reims.
Le quartier Halles/Boulingrin sera modernisé afin d’affirmer sa vocation axée vers le tourisme, le champagne et la gastronomie. « Les vestiges de la porte médiévale situés sous le Boulingrin, à sa pointe ouest, seront quant à eux, mis en scène », explique la métropole rémoise.
L’idée est de renforcer la vocation métropolitaine de Reims et d’étendre le cœur de ville en densifiant le secteur avec des opérations mixant des bureaux, des logements, des services et des commerces.
« Sur près de 100 hectares, de part et d’autres des voies ferrées, c’est un nouveau visage de la ville au sourire qui semble se dessiner. Les fondamentaux sont réunis pour mener ici un projet urbain ambitieux et visible qui contribuera à repositionner l’agglomération et à reconnecter un espace morcelé » a déclaré François Leclercq, en charge des études d’urbanisme.
Le coût de l’opération est estimé à 44 millions d’euros avec une livraison en 2020. Cet équipement aura vocation à accueillir les grands événements culturels, sportifs et économiques de la ville. La salle évènementielle sera reliée au complexe aqualudique par un mail piétonnier.
Le projet de complexe aqualudique comprend une piscine et une patinoire aux vocations multiples. Si le complexe sera ouvert au grand public, aux scolaires et aux clubs de natation, il permettra également l’organisation de compétitions.
Un bassin olympique de 50 mètres avec 10 lignes d’eau, homologué pour accueillir des compétitions de niveau national et international (JO par exemple), verra le jour et sera doté de 700 places de gradins fixes.
Un bassin d’activités de 250 m2, des bassins ludiques, un bassin nordique en extérieur, des aménagements extérieurs et un espace bien-être, viendront compléter le tableau.
Ce projet, d’un coût total de 33 millions d’euros, se présente comme une grande opportunité pour la ville qui depuis la fermeture du Nautilud, n’a plus de complexe aquatique, une absence « qui se fait cruellement sentir et pénalise les clubs sportifs comme les familles », souligne la métropole rémoise.
Les travaux devraient débuter début 2018 pour une inauguration et une mise en service en 2020.
L’agence François Leclercq devra pour les prochaines échéances, assister le comité de pilotage, l’accompagner dans la création d’une ZAC, le choix des architectes et assurer une coordination favorisant la cohérence de l’ensemble des projets.
« Ce redimensionnement du cœur de ville et d’agglomération réarmera Reims dans la compétition entre les cinq principaux bassins de population de la nouvelle grande région et permettra de mieux positionner le Grand Reims face aux autres agglomérations de sa catégorie », conclut le communiqué de Reims Métropole.
R.C
Photo de une : © Cabinet François Leclercq
C’est après avoir constaté la présence d’espaces urbains délaissés dans le secteur Promenades/République/Boulingrin que le député-maire de Reims, Arnaud Robinet et Catherine Vautrin, députée-présidente de Reims Métropole, ont envisagé la réhabilitation de cette zone « animée et où il fait bon flâner ».
Ensemble, ils ont présenté jeudi 31 mars, le détail de leur projet baptisé « Reims Grand Centre » qui devrait bénéficier à l’ensemble du territoire du bassin de vie Rémois.
L’un des axes majeurs et prioritaires du programme est la réhabilitation de l’ancienne friche ferroviaire Sernam où seront construits deux équipements publics particulièrement attendus à savoir le complexe aqualudique avec son bassin olympique et la grande salle évènementielle.
Redonner vie au site du Sernam
Le site du Sernam, abandonné depuis 10 ans, est idéalement situé au cœur de la ville. Desservi par le tramway et par une nouvelle voie de circulation, à proximité de plusieurs parkings en ouvrage, il sera doté d’un parking en silo de 500 places sur 5 niveaux.Les Promenades seront transformées en corridor vert et écologique tandis qu’une nouvelle voirie nord sera créée et les espaces publics redéfinis pour assurer l’accessibilité de tout le cœur de Reims.
Le quartier Halles/Boulingrin sera modernisé afin d’affirmer sa vocation axée vers le tourisme, le champagne et la gastronomie. « Les vestiges de la porte médiévale situés sous le Boulingrin, à sa pointe ouest, seront quant à eux, mis en scène », explique la métropole rémoise.
© Cabinet François Leclercq
L’idée est de renforcer la vocation métropolitaine de Reims et d’étendre le cœur de ville en densifiant le secteur avec des opérations mixant des bureaux, des logements, des services et des commerces.
« Sur près de 100 hectares, de part et d’autres des voies ferrées, c’est un nouveau visage de la ville au sourire qui semble se dessiner. Les fondamentaux sont réunis pour mener ici un projet urbain ambitieux et visible qui contribuera à repositionner l’agglomération et à reconnecter un espace morcelé » a déclaré François Leclercq, en charge des études d’urbanisme.
Des équipements très attendus
La grande salle évènementielle devrait pouvoir accueillir 5 500 personnes en places assises ou jusqu’à 6 000 places assis/debout en configuration culturelle. Deux halls annexes jouxteront la salle principale afin de compléter l’offre.Le coût de l’opération est estimé à 44 millions d’euros avec une livraison en 2020. Cet équipement aura vocation à accueillir les grands événements culturels, sportifs et économiques de la ville. La salle évènementielle sera reliée au complexe aqualudique par un mail piétonnier.
© Cabinet François Leclercq
Le projet de complexe aqualudique comprend une piscine et une patinoire aux vocations multiples. Si le complexe sera ouvert au grand public, aux scolaires et aux clubs de natation, il permettra également l’organisation de compétitions.
Un bassin olympique de 50 mètres avec 10 lignes d’eau, homologué pour accueillir des compétitions de niveau national et international (JO par exemple), verra le jour et sera doté de 700 places de gradins fixes.
Un bassin d’activités de 250 m2, des bassins ludiques, un bassin nordique en extérieur, des aménagements extérieurs et un espace bien-être, viendront compléter le tableau.
Ce projet, d’un coût total de 33 millions d’euros, se présente comme une grande opportunité pour la ville qui depuis la fermeture du Nautilud, n’a plus de complexe aquatique, une absence « qui se fait cruellement sentir et pénalise les clubs sportifs comme les familles », souligne la métropole rémoise.
Les travaux devraient débuter début 2018 pour une inauguration et une mise en service en 2020.
Une nouvelle vision de Reims
Les études urbanistiques ont été confiées au cabinet François Leclercq. La phase de concertation sera lancée d’ici l’été avec notamment la mise en place d’ateliers et de réunions pour associer les parties prenantes à l’avancement du projet.L’agence François Leclercq devra pour les prochaines échéances, assister le comité de pilotage, l’accompagner dans la création d’une ZAC, le choix des architectes et assurer une coordination favorisant la cohérence de l’ensemble des projets.
« Ce redimensionnement du cœur de ville et d’agglomération réarmera Reims dans la compétition entre les cinq principaux bassins de population de la nouvelle grande région et permettra de mieux positionner le Grand Reims face aux autres agglomérations de sa catégorie », conclut le communiqué de Reims Métropole.
R.C
Photo de une : © Cabinet François Leclercq
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