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Roland Garros : le feuilleton de l'extension continue

Publié le 18 mars 2015

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Le Conseil de Paris a demandé une nouvelle étude sur l'extension de Roland Garros et redonne ainsi espoir aux opposants au projet. Cette étude doit porter sur le projet alternatif à celui de la Fédération française de tennis porté par des associations de défense de l'environnement et du patrimoine, qui permet de préserver l'intégrité du jardin des Serres d'Auteuil en couvrant un tronçon de l'autoroute A13.
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Le Conseil de Paris a en effet choisi à l'unanimité une nouvelle étude du projet d'extension du site de Roland Garros. Cette étude portant le projet (défendu par des associations de défense de l'environnement) alternatif à celui de la fédération et prévoyant de préserver l'intégralité des Serres d'Auteuil sera donc, finalement, réalisée par un organisme indépendant et non par la FFT.

Après des années de lutte judiciaire, une décision de la cour administrative d'appel, favorable au projet de la FFT, avait semblé trancher le sujet fin 2013. Mais, il y a un mois, le Conseil général de l'environnement et du développement durable a rendu un avis, certes non contraignant, mais qui a rebattu les cartes.

Commandé par les services de Ségolène Royal, ministre de l'environnement, ce rapport conclut à la faisabilité du projet alternatif. Il note en outre que la FFT n'a pas levé certaines réserves émises en 2012 par la ministre de l'Écologie de l'époque, Nathalie Kosciusko-Morizet, concernant l'utilisation de certaines parties du Jardin.


Après avoir encaissé plusieurs décisions défavorables, les opposants au projet ont donc repris espoir et réclamé une nouvelle enquête, indépendante, de faisabilité de la couverture de l'A13. « Contrairement à ce que la FFT affirme, rien n’est encore tranché », rappelle Yves Contassot, Conseiller de Paris écologiste. Pour l’élu du 13e arrondissement, « La FFT est enfermée dans une stratégie de fuite en avant et refuse de voir qu’une meilleure solution s’offre à elle. C’est pourtant elle qui avait imaginé le projet de couverture de l’A 13 lors de la candidature de Paris à l’accueil des Jeux Olympiques 2012. »

Si le projet de la FFT n'obtient pas d'ici avril les autorisations nécessaires, « une réelle menace pèsera sur le dossier de la candidature parisienne aux JO-2024 », a ainsi dramatisé la maire de Paris Anne Hidalgo la semaine dernière, dans une lettre au président de la République. Le montant des travaux pour l'ensemble du projet est estimé entre 350 et 400 millions d'euros, financés par la FFT, propriétaire du tournoi, et par une subvention de 20 millions de la Ville.

B. P (Avec AFP)

 

 

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