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La solution Céramique® et l'aide à la prescription pour les établissements de santé

Publié le 27 avril 2005

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L’établissement de santé est souvent perçu avec angoisse par les patients. L’architecture s’y investit d’une double mission : déstresser les malades par la qualité d’un environnement harmonieux et concevoir un bâtiment fonctionnel pour le personnel soignant. Y parvenir implique une concertation approfondie entre les acteurs hospitaliers, le maître d’ouvrage, l’architecte et les ingénieurs. Le système céramique est une solution esthétique totalement conforme aux exigences de qualité en vigueur dans le marché du bâtiment d’aujourd’hui.
La solution Céramique® et l'aide à la prescription pour les établissements de santé  - Batiweb
Les revêtements de murs et de sols jouent un rôle majeur face à l’importance des exigences, parfois contradictoires, propres aux établissements de santé : résistance à l’usure, aux chocs, aux poinçonnements, aux acides, bases et taches, aux opérations fréquentes d’entretien, à la désinfection… Les systèmes céramiques, matériaux de revêtements robustes, répondent à toutes ces contraintes en s’intégrant dans une enveloppe budgétaire globale compétitive.

De plus, le choix d’une entreprise qualifiée Qualibat 6311, 6312, 6313 ou 6334 garantit la bonne réalisation de l’ouvrage. Quant à l’hygiène, des études scientifiques récentes, menées par un organisme indépendant, ont mis en évidence l’excellent comportement des systèmes céramiques.

Les systèmes Céramiques et les établissement de santé:

Durabilité

Les sols en établissements de santé sont soumis à rude épreuve. Le nombre et la fréquence de passages de matériels roulants sont très élevés. Ils suscitent des poinçonnements importants et génèrent une usure du sol considérable. Si les murs peuvent être équipés de lisses de protection qui préviennent les détériorations provoquées par les chocs, les sols doivent pouvoir résister par eux-mêmes. Ils devront également supporter les attaques chimiques, les solvants, les acides, les bases concentrées, les produits détergents / désinfectants, l’eau de Javel, ainsi que les substances iodées, l’eau oxygénée, la bétadine, le bleu de méthylène… Les sols doivent en outre résister à la rayure. La réalisation d’ouvrages pérennes nécessite l’adéquation des locaux et des carreaux selon leur classement UPEC. En milieu hospitalier, les revêtements de sol doivent concilier l’inconciliable ! Les systèmes céramiques, par leur nature, répondent à toutes ces exigences, de façon durable.

Hygiène

98 % d’une surface carrelée sont constitués de carreaux céramiques. Ces derniers ont pour caractéristiques d’être inertes, non poreux, imputrescibles et insensibles aux poinçonnements. Les chocs ne peuvent pas générer d’enfoncements du matériau, susceptibles de créer une niche microbienne. Les 2% restants sont les joints entre carreaux. Une étude scientifique récente, menée par le Service d’Expertises en Hygiène Hospitalière de l’Institut Pasteur de Lille, a prouvé la facilité de désinfection des joints entre carreaux. Les surfaces carrelées et jointoyées (mortier de joint formulé et époxy) ont été contaminées par des bactéries (Pseudomonas aeruginosa + Staphylococcus aureus) à la croisée des joints, puis nettoyées suivant les méthodes de bionettoyage appliquées en milieu hospitalier. Les résultats des tests ont montré que les joints ne retiennent pas les bactéries après utilisation d’un détergentdésinfectant bactéricide. Ces essais le démontrent scientifiquement : les joints entre carreaux céramiques ne peuvent pas être suspectés de favoriser le développement microbien. Les systèmes céramiques, joints compris, sont donc garants d’hygiène, propriété pérenne puisqu’elle n’exige aucune régénération spécifique, contrairement aux autres familles de matériau de revêtement.

Les industriels ont, depuis longtemps, développé de nombreuses pièces spéciales, propres à préserver l’hygiène des locaux sensibles : plinthes à recouvrement et plinthes à gorge en céramique, profilés de liaison à gorge en PVC ou en inox, angles rentrants et sortants… Les systèmes céramiques, par leurs qualités intrinsèques, permettent donc de mettre en oeuvre aisément des conditions d’hygiène excellentes, à moindre coût.

  • En sols :
    • les carreaux céramiques de grand format (30 x 30 cm minimum)
    • les carreaux calibrés
    • les joints ciment, formulés ou non, dans les zones n’accueillant pas de malades ainsi que dans les secteurs non infectieux ; les joints formulés spécifiques, voire époxy, dans les zones où se trouvent les patients porteurs de microorganismes pathogènes et les malades immunodéprimés
    • les joints réduits (3 à 4 mm)
    • les plinthes à gorge avec angles rentrants et sortants, dans tous les locaux exigeant une qualité d’hygiène très stricte.
  • En murs :
    • les carreaux de grès émaillé, calibrés, pour les locaux humides et/ou nécessitant une résistance aux chocs accrue
    • dans tous les cas, les carreaux de format 20 x 20 minimum associés à des joints époxy, anti-acides ou hydrofugés adaptés aux produits d’entretien détergents / désinfectants
    • les pièces spéciales ou les profilés conçus pour habiller et protéger les angles rentrants et sortants.

Confort

Certaines recommandations énoncées ci-dessus concernant l’hygiène ont une influence notable sur la diminution de la production de bruits. Des carreaux de grand format, calibrés, posés au sol en diagonale avec des joints réduits permettent d’atténuer considérablement les bruits générés par les matériels roulants. Les bruits d’impact peuvent être limités par l’usage de matériaux résilients sous chape flottante. Intégrer l’acoustique à la conception du projet, c’est mettre en pratique un traitement global des locaux, en associant, par exemple, des matériaux réverbérants à des matériaux absorbants. Il est important, pour mettre en oeuvre des solutions performantes et peu onéreuses, d’envisager les dispositions à prévoir dès l’amorce de la conception du projet. Le confort procuré par les systèmes céramiques s’étend aussi au personnel soignant. Ne suscitant pas d’inertie au roulage, ils permettent d’économiser la fatigue causée par le maniement des chariots et brancards sur des revêtements de sol souples, tout en garantissant un meilleur confort à la marche.

Sécurité

Dans certains pays d’Europe, la réglementation exige de préconiser, dans les circulations des ERP, des revêtements de sol offrant une résistance à la glissance classée R9 ou R 10 (Notice ZH 1/571 – Annexe 1, selon norme allemande DIN 51130). Un vaste choix de carreaux céramiques à l’épiderme lisse (donc facilement nettoyables) répond à ces caractéristiques. De même, en cuisines, blanchisseries, les revêtements antidérapants sont fortement recommandés : de R10 à R13.

Dans les espaces sanitaires (salles de bains, salles d’eau, douches…), les systèmes céramiques sont étudiés pour garantir la sécurité du patient, notamment en prévenant les risques de glissade. Ils facilitent la conception de douches ergonomiques pour les handicapés. Des carreaux de petit format permettent l’exécution des pentes orientées vers les siphons

Systèmes Céramiques® et les prescripteurs:

Systèmes Céramiques® est un centre de ressources très accessible qui va développer avec vous un dialogue permanent. Ils s'engagent à vous apporter à tout moment l’information dont vous avez besoin pour formaliser vos projets. Toute information transmise est générique et globale : aucune marque n’est mise en avant. Tous les renseignements intègrent tous les textes en vigueur qui régissent la pose du carrelage. Ils proposent une formation à la carte pour vous permettre d’appréhender dans les moindres détails toutes les possibilités techniques et esthétiques de la solution céramique.

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