En 2015, l’Anah a contribué à la rénovation de 77 000 logements
Quelques 77 000 logements ont été rénovés avec l’aide de l’Agence nationale de l’habitat (Anah)en 2015, soit 1% de plus par rapport à 2014, selon un bilan publié mercredi 27 janvier. Pour 2016, l’Anah dispose d’un budget de 637 millions d’euros et vise la réhabilitation de 78 000 logements, dont 50 000 au titre de la rénovation énergétique. La lutte contre le mal logement, la transition énergétique et l’accompagnement des territoires restent ses priorités.
Lors de ses vœux à la presse, Nathalie Appéré, présidente de l’Anah a annoncé qu’en 2015, 77 000 logements ont été rénovés, générant un montant de travaux éligibles de 1 milliard 350 millions d’euros.
Elle a déclaré « Les résultats obtenus, tout au long de cette année, ont été remarquables. Dans le contexte difficile qu’a connu le secteur du bâtiment, en 2015, l’Agence a permis la création ou la sauvegarde de 27 000 emplois ».
Cette année, l'agence dispose d'un budget prévisionnel de 637 millions d'euros, en baisse de - 9,4% sur un an comparé aux 675,5 millions d'euros dépensés en 2015. Au sein de ce budget prévisionnel, 100 millions d'euros proviennent du FART, la prime d'État qui complète le financement de l'Anah dès lors que les travaux permettent un gain énergétique d'au moins 25%. Cette exigence, l'Anah a déclaré la dépasser puisque les travaux réalisés « de plus en plus ambitieux et complexes, permettent des gains énergétiques de 40 % ».
Cette année, l’Anah compte réhabiliter 78 000 logements, dont 50 000 au titre de la rénovation énergétique, soit autant que ces deux dernières années.
Au-delà des résultats obtenus et des ambitions pour 2016, Mme Appéré a surtout souhaité « tracer des perspectives, fixer des objectifs, esquisser une feuille de route collective ».
Concernant le programme « Habiter Mieux », depuis son lancement en 2010, il a permis de rénover environ 150 000 logements, et « 90% des aides à la rénovation énergétique ont été attribuées aux ménages très modestes », a précisé l'agence.
« Je suis convaincue que le programme Habiter Mieux peut jouer un véritable effet levier. Nous devons donc poser les jalons d’une ambition encore plus grande. Elle passe, par exemple, par le développement des partenariats notamment avec le réseau bancaire. Nous diffuserons l’éco-PTZ « Habiter Mieux », instauré par la loi de finances 2016 », a commenté Nathalie Appéré.
« S’appuyant sur son expérience en matière de prévention dans les copropriétés fragiles, l’Anah engagera également un travail prospectif pour proposer l’extension du programme Habiter Mieux à cet habitat collectif. Nous souhaitons aussi signer, cette année, une convention de partenariat avec l’Ademe, pour accélérer le travail commun, engagé depuis quelques années déjà », a-t-elle ajouté.
Parmi les autres actions de l'Anah en 2015 : 17 027 logements (+28% par rapport à 2014) ont été rénovés dans le cadre du redressement des copropriétés en difficulté, 9 573 logements l'ont été au titre de la lutte contre l'habitat indigne et dégradé (+4,6%).
« En 2015, nous avons franchi un nouveau palier. Le nombre de logements aidés a progressé de 28% pour dépasser le seuil des 17 000 logements ».
L'agence a également accordé 11,2 millions d'euros aux maîtres d'ouvrage publics pour des opérations de résorption de l'habitat insalubre (contre 5 millions d’euros en 2014).
Enfin, 16 000 logements ont été aménagés pour des personnes âgées ou handicapées (quasi stable) et 7,8 millions d'euros ont été consacrés à la rénovation de 16 centres accueillant des personnes sans abri.
« Nous avons utilisé, en 2015, l’intégralité de l’enveloppe de 8 millions d’euros pour mener des travaux d’amélioration des conditions de vie et d’accueil dans 16 centres pour personnes sans abri. Nous nous assurerons, avec la DIHAL et le secteur associatif, que ce programme continue à porter ses fruits dans les prochaines années », a précisé Mme Appéré.
L'agence s'apprête à renforcer ses interventions par la mise en œuvre du plan triennal de mobilisation pour les copropriétés en difficulté, a-t-elle rappelé.
Environ « un million de personnes vivent dans des logements insalubres » aujourd'hui en France, a souligné Mme Appéré.
La présidente de l’Anah a également souligné l’adoption par l’agence de deux nouvelles mesures pour faciliter l’accès des ménages en grande précarité : « promouvoir le conventionnement, sans travaux, dans les opérations programmées, et instituer, à titre expérimental, une prime en faveur de l’intermédiation locative ».
R.C
Elle a déclaré « Les résultats obtenus, tout au long de cette année, ont été remarquables. Dans le contexte difficile qu’a connu le secteur du bâtiment, en 2015, l’Agence a permis la création ou la sauvegarde de 27 000 emplois ».
Cette année, l'agence dispose d'un budget prévisionnel de 637 millions d'euros, en baisse de - 9,4% sur un an comparé aux 675,5 millions d'euros dépensés en 2015. Au sein de ce budget prévisionnel, 100 millions d'euros proviennent du FART, la prime d'État qui complète le financement de l'Anah dès lors que les travaux permettent un gain énergétique d'au moins 25%. Cette exigence, l'Anah a déclaré la dépasser puisque les travaux réalisés « de plus en plus ambitieux et complexes, permettent des gains énergétiques de 40 % ».
Cette année, l’Anah compte réhabiliter 78 000 logements, dont 50 000 au titre de la rénovation énergétique, soit autant que ces deux dernières années.
Au-delà des résultats obtenus et des ambitions pour 2016, Mme Appéré a surtout souhaité « tracer des perspectives, fixer des objectifs, esquisser une feuille de route collective ».
Concernant le programme « Habiter Mieux », depuis son lancement en 2010, il a permis de rénover environ 150 000 logements, et « 90% des aides à la rénovation énergétique ont été attribuées aux ménages très modestes », a précisé l'agence.
« Je suis convaincue que le programme Habiter Mieux peut jouer un véritable effet levier. Nous devons donc poser les jalons d’une ambition encore plus grande. Elle passe, par exemple, par le développement des partenariats notamment avec le réseau bancaire. Nous diffuserons l’éco-PTZ « Habiter Mieux », instauré par la loi de finances 2016 », a commenté Nathalie Appéré.
« S’appuyant sur son expérience en matière de prévention dans les copropriétés fragiles, l’Anah engagera également un travail prospectif pour proposer l’extension du programme Habiter Mieux à cet habitat collectif. Nous souhaitons aussi signer, cette année, une convention de partenariat avec l’Ademe, pour accélérer le travail commun, engagé depuis quelques années déjà », a-t-elle ajouté.
Parmi les autres actions de l'Anah en 2015 : 17 027 logements (+28% par rapport à 2014) ont été rénovés dans le cadre du redressement des copropriétés en difficulté, 9 573 logements l'ont été au titre de la lutte contre l'habitat indigne et dégradé (+4,6%).
« En 2015, nous avons franchi un nouveau palier. Le nombre de logements aidés a progressé de 28% pour dépasser le seuil des 17 000 logements ».
L'agence a également accordé 11,2 millions d'euros aux maîtres d'ouvrage publics pour des opérations de résorption de l'habitat insalubre (contre 5 millions d’euros en 2014).
Enfin, 16 000 logements ont été aménagés pour des personnes âgées ou handicapées (quasi stable) et 7,8 millions d'euros ont été consacrés à la rénovation de 16 centres accueillant des personnes sans abri.
« Nous avons utilisé, en 2015, l’intégralité de l’enveloppe de 8 millions d’euros pour mener des travaux d’amélioration des conditions de vie et d’accueil dans 16 centres pour personnes sans abri. Nous nous assurerons, avec la DIHAL et le secteur associatif, que ce programme continue à porter ses fruits dans les prochaines années », a précisé Mme Appéré.
L'agence s'apprête à renforcer ses interventions par la mise en œuvre du plan triennal de mobilisation pour les copropriétés en difficulté, a-t-elle rappelé.
Environ « un million de personnes vivent dans des logements insalubres » aujourd'hui en France, a souligné Mme Appéré.
La présidente de l’Anah a également souligné l’adoption par l’agence de deux nouvelles mesures pour faciliter l’accès des ménages en grande précarité : « promouvoir le conventionnement, sans travaux, dans les opérations programmées, et instituer, à titre expérimental, une prime en faveur de l’intermédiation locative ».
R.C
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