L’heure est au bilan : à mi-décembre, quelque 62 000 entreprises du bâtiment en France détenaient la qualification RGE, a annoncé jeudi 17 décembre à l’AFP, l’organisme de qualification Qualibat.

Depuis le 1e janvier 2015, le signe de qualité RGE est indispensable pour les entreprises qui souhaitent faire bénéficier leurs clients d’aides publiques au financement des travaux de rénovation énergétique. Parmi ces aides on retrouve l’éco-prêt à taux zéro et le crédit d’impôt développement durable (CIDD).

La qualification RGE rassemble les « éco-artisans », qui représentent quelque 55 000 professionnels, les « pros de la performance énergétique » au nombre de 39 000, les spécialistes des énergies renouvelables (50 000) et les entreprises RGE qui emploient 347 000 personnes, a précisé Alain Maugard, Président de l’organisme Qualibat. « Au total, quelque 500 000 artisans et salariés sont qualifiés aujourd'hui », s'est-il félicité.

Le dispositif RGE atteste du respect, par l’organisme qui délivre la qualification, d’un certain nombre de critères, objectifs et de transparence de la part des professionnels contrôlés tous les deux ans.

Fin novembre, les trois organismes de qualification Qualibat, Qualifelec et Qualit’EnR s’étaient inquiétés face à la recrudescence des usages abusifs des signes de qualité RGE par des entreprises des secteurs de la rénovation énergétique et des énergies renouvelables.

Ils avaient alors alerté les particuliers qui s’apprêtaient à faire des travaux de rénovation énergétique, les incitant à s’assurer qu’ils faisaient appel à de vraies entreprises qualifiées RGE.

En effet, nombreux sont les risques auxquels s’exposent les particuliers qui ne vérifient pas la véracité du certificat de qualification des artisans. Leurs travaux pourraient ne pas être réalisés conformément aux règles de l’art, mais ils pourraient également faire l’objet d’un redressement fiscal.

Qualibat, Qualifelec et Qualit’EnR ont rappelé que les entreprises RGE étaient recensées sur le site www.renovation-info-service.gouv.fr.

Les trois organismes invitent les particuliers à vérifier que le certificat de qualification des artisans soit en cours de validité à la date de réalisation des travaux et conforme aux attentes. Sur le devis doivent impérativement apparaître le numéro de SIRET, le domaine de travaux et la période de validité.