En 2016, le montant de la CSPE, rebaptisée charge de service public de l’énergie, était resté stable malgré les recommandations de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Pour autant, le gendarme de l’énergie persiste et signe !

Dans une délibération publiée vendredi dernier, l’organisme préconise en effet d’augmenter le montant de cette taxe de 17%. Une hausse qui devrait suffire à couvrir les charges des missions de service public d’EDF, liées notamment au rachat à un prix bonifié de l’électricité d’origine renouvelable.

Une nécessité réelle selon la CRE

Tout comme l’année dernière, les conseils de la CRE pourraient très bien ne pas être suivis, le Parlement étant seul décisionnaire quant à l’évolution potentielle de la taxe. Cependant, l’État devrait alors compenser EDF à hauteur de 7,93 milliards d’euros au titre 2018.

D’après la CRE, les charges de service public de l’énergie pourraient même atteindre les 45 milliards d’euros sur les cinq prochaines années, du fait, notamment, du développement des énergies renouvelables. En 2022, le montant de la CSPE serait ainsi de 10,16 milliards d’euros. Une hausse qui pourrait cependant être limitée en généralisant des appels d’offres « à l’ensemble des filières matures et concurrentielles », comme le recommande la CRE.

F.C (avec AFP)
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